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Les amendements de Christian Vanneste pour ce dossier

65 interventions trouvées.

Le découpage en trop grandes circonscriptions entraînerait deux autres conséquences négatives : ou bien une augmentation du nombre de députés mais nous venons de le refuser , ou bien un redécoupage pour supprimer douze circonscriptions en métropole. Cela accentuerait encore le déséquilibre, déjà patent, entre les circonscriptions des départe...

Un dernier mot si vous le permettez, monsieur le président. Député d'une circonscription frontalière, j'ai beaucoup d'admiration pour nos voisins belges. Ils sont sages en bien des domaines et se contentent, eux, d'inscrire leurs compatriotes résidant à l'étranger dans des bureaux de vote des communes belges, où ils votent selon leurs affinités.

Je trouve pour le moins choquant qu'un parlementaire, c'est-à-dire le symbole vivant de la démocratie représentative, soit le premier à se dresser contre elle, allant même jusqu'à dire qu'elle serait en pleine décadence, ce que, pour ma part, je ne pense pas, puisque nous sommes précisément réunis ici pour donner plus de poids au Parlement.

Et voilà que vous dites que tout cela ne sert à rien, que le Président de la République comme le Parlement sont décrédibilisés.

Et selon vous, il faudrait que tout cela soit remplacé par des comités Théodule de citoyens. Méfiez-vous, chers collègues ! À force de dire que la démocratie doit régner dans tel ou tel quartier et non au niveau de la nation tout entière, vous aurez, comme le disait Orwell, des citoyens « plus égaux que les autres » ! Or, on connaît ceux qui dé...

Cet amendement est redondant par rapport au texte de la Constitution qui est extrêmement clair. La France « respecte toutes les croyances » est-il affirmé à l'article 1er. C'est cela la laïcité ! Malheureusement, en France, nous avons un vieux débat, remontant à plus d'un siècle, où sont confondues une laïcité frileuse, hostile à la religion, ...

Je suis très cohérent avec moi-même, nous en reparlerons ! Tout à l'heure, je vous ai suivis sur la suppression du mot « race » de la Constitution, car la race n'est pas une réalité qui fonde la diversité. En revanche, croyez-moi, mes chers collègues, la religion, si ! Beaucoup de personnes tirent leur richesse intérieure d'une certaine spirit...

Oui, madame la présidente. Si le comité Balladur n'a pas, en effet, retenu le plafonnement du nombre des ministres, il n'en a pas moins souligné le fait que la moyenne française sous la Ve République, en s'établissant à trente-cinq ministres, est largement supérieure à celle des autres pays comparables. Un examen plus approfondi nous révèle q...

Premier point : si on souligne l'inflation ministérielle des gouvernements de gauche, on observe qu'elle va de pair avec une politique consistant à alourdir inutilement l'État, jusqu'à obtenir un « État sumo » alors que pour faire face aux difficultés il faut avoir un « État athlète ». C'est la raison pour laquelle le développement de l'État pr...

Deuxième point : l'exemple de la rigueur, mes chers collègues, doit venir d'en haut. Vous ne pouvez pas invoquer la difficulté de la situation et demander à tous de faire des efforts si le Gouvernement ne montre pas l'exemple : Mme la garde des sceaux a été très claire là-dessus. Troisième point : la multiplication des ministères crée la confu...

M. de Courson a proposé, avec la règle d'or, une excellente mesure à laquelle je tiens à rendre hommage. Je propose, quant à moi, une toise d'or pour le nombre des ministres du Gouvernement.

Une fois n'est pas coutume, je suis en plein accord avec M. Montebourg. Mais il ne m'écoute pas

La France a une histoire particulière. Dans ce pays de révolutions, il est très difficile de réformer sereinement. Les réformes sont l'apanage de l'exécutif et du Parlement, mais on parle beaucoup de la « légitimité de la rue ». Cette lacune est une tache pour notre démocratie.

Dans une démocratie sereine et adulte, il faut que le pouvoir soit donné au peuple le plus souvent possible. Les référendums, comme le disait Jacques Myard, sont au coeur de la Ve République, mais leur rareté les a totalement dénaturés : ils sont devenus des sondages d'opinion et servent plus à se prononcer pour ou contre le Gouvernement qu'à r...

Je suis également contre cet amendement. Monsieur Mamère, l'histoire est riche d'exemples, qui ne sont d'ailleurs pas tous négatifs. Il est vrai que certains pays qui ont adopté la proportionnelle ont connu des régimes totalitaires, mais il est également vrai que les plus vieilles démocraties du monde, c'est-à-dire les pays les plus solides, on...

La présidence était exercée par un membre de votre parti, monsieur Mamère, qui ne comptait pas plus de cinq représentants, alors que nous, de notre côté, étions une trentaine. Ces élus avaient pourtant le pouvoir, d'une façon parfaitement antidémocratique ! L'un de nos amis que vous connaissez mais dont, par charité chrétienne, je tairai le n...

Je me félicite que le recours à la démocratie semi-directe soit désormais introduit dans la Constitution. J'insiste sur le terme « semi-directe ». Comme nous avons fait preuve de prudence, il s'agira en effet et je me tourne vers le président de notre groupe d'une « coproduction » entre le peuple et le Parlement.

Pierre Lellouche a cité Alain Peyrefitte et la société de confiance. Très souvent, nous avons des préjugés sur la sagesse populaire. Beaucoup de pays l'Italie, en particulier ont, au contraire, résolu bien des problèmes en y faisant appel. Il ne faut pas avoir peur de régler ainsi les questions de société. Cela dit, il ne faut pas non plus ...

Je pense, mes chers collègues, qu'il ne faut pas opposer à l'excès scrutin local et scrutin national, pour une raison simple : en votant aux élections municipales, on influe sur le scrutin sénatorial.

Cela étant c'est à vous que je veux surtout m'adresser, messieurs de la gauche. Vous avez deux sources d'inspiration. La première est Rousseau : c'est la gauche sympathique, qui prône la liberté, qui repose sur la volonté.