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Interventions en hémicycle de Catherine Lemorton


1769 interventions trouvées.

qui est la base du travail de la proposition de loi. « Le groupe ainsi constitué a auditionné les principaux acteurs du domaine, de façon toutefois non exhaustive, en raison du temps limité imparti à la commission, pour rédiger son rapport. » À voir l'enthousiasme la majorité, on pourrait avoir l'impression que tous les doyens sont d'accord....

Je regrette que Valérie Boyer soit absente ce soir. Auteur d'un rapport sur l'obésité, elle vous aurait sans doute convaincus de voter nos amendements. En effet, les coupures publicitaires sont souvent autant de pousse-au-crime alors que nous sommes confrontés à un problème de santé publique avec la progression de l'obésité.

Ecoutez-moi, vous apprendrez quelque chose ! (Protestations sur les bancs du groupe UMP. Applaudissements sur les bancs du groupe SRC.) Ce sujet a fait l'objet d'un rapport dans vos rangs. Dans ces publicités, on pousse les enfants à manger trop gras, trop sucré, trop salé. On le sait très bien, à la télévision, le choc des images dépasse trè...

Il est défendu. (L'amendement n° 25, repoussé par la commission et le Gouvernement, n'est pas adopté.)

Défendu. (L'amendement n° 22, repoussé par la commission et le Gouvernement, n'est pas adopté.) (L'article 2, amendé, est adopté.)

Monsieur le président, monsieur le ministre, mes chers collègues, à l'heure où notre Assemblée doit se prononcer sur les conclusions de la commission mixte paritaire relative au PLFSS 2009, il me semble que le seul terme qui puisse convenir à la situation de notre pays est « gravité ». En effet, les difficultés économiques et financières mondi...

Votre action n'épargne pas la protection sociale ni l'assurance collective de nos concitoyens contre les accidents de la vie. Le PLFSS 2009 s'inscrit dans la continuité des précédents. Loin de tenter de prendre en compte l'évolution de la conjoncture économique, il reste « droit dans ses bottes » en perpétuant les erreurs de M. Philippe Douste-...

Est-ce là le fameux pragmatisme censé guider vos actes ? Toujours pour ce qui concerne les recettes, le forfait social de 2 % prélevés sur certaines niches sociales est bien loin d'être suffisant, tout comme est insuffisant et scandaleux l'assujettissement des parachutes dorés supérieurs à 1 million d'euros : 1 million d'euros, pour un smicard...

Ce symbole que souhaitait promouvoir la majorité a surtout montré quel niveau d'injustice atteignent les politiques menées en matière de participation à la solidarité nationale. Et que penser de cet amendement de dernière minute, adopté en pleine nuit, et qui offre la possibilité de prendre sa retraite à soixante-dix ans ?

Que dire quand on sait que, selon l'INSEE, le chômage des jeunes atteignait 19,4 % en 2007, et que seuls 38 % des seniors de plus de cinquante-cinq ans ont un travail ? Pour ce qui est des dépenses, l'ONDAM à 3,3 % relève de la gageure. Quand on sait que ce taux est égal à celui qui devrait être constaté pour 2008, on imagine déjà le tour de f...

Rappelons les chiffres : 14 % des Français renoncent à se soigner pour des raisons économiques, 39 % avouent reculer des soins pour les mêmes raisons et 8 % ne bénéficient d'aucune complémentaire santé. La situation sanitaire de notre pays impose une priorité dans les choix : ne pas oeuvrer en profondeur pour la réduction des déficits, minimise...

Mes chers collègues, ce modèle de société n'est pas efficace, notamment en raison des effets pervers extrêmement graves qu'il entraîne. Lorsque nous avons évoqué la hausse de la taxe avec les organismes complémentaires, ils nous ont posé une question : « Pourquoi ne pas assumer une hausse d'impôt plutôt que de réaliser cette taxe qui sera répe...

 « L'effet politique sera plus dévastateur quand le stratagème sera découvert. » Cette question m'a beaucoup intéressée, d'autant que je l'ai rapprochée de l'article XIV de la Déclaration des droits de l'homme qui, jusqu'à preuve du contraire, participe encore de notre socle constitutionnel.

 « Tous les Citoyens ont le droit de constater, par eux-mêmes ou par leurs Représentants, la nécessité de la contribution publique, de la consentir librement, d'en suivre l'emploi et d'en déterminer la quotité, l'assiette, le recouvrement et la durée. » Cette hausse masquée de la fiscalité constitue, entre autres, une atteinte à l'un de nos dro...

Je vais vous lire le billet d'humeur d'un professeur de pharmaco-vigilance de l'excellent CHU de Toulouse :