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Interventions en hémicycle de Catherine Lemorton


1769 interventions trouvées.

Dans une démocratie digne de ce nom, il est logique que le pouvoir exécutif rende des comptes au pouvoir législatif. Certes, chers collègues de la majorité, les débats vous semblent longs, trop longs (« Non ! Pas du tout ! » sur les bancs du groupe UMP.)

C'est logique, puisque nous sommes obligés de nous battre pour deux. (Applaudissements sur les bancs du groupe SRC.)

Je l'ai rappelé cette après-midi : nos situations peuvent s'inverser. Un jour, nous serons dans la majorité, et vous dans l'opposition. À nos yeux, l'article 3 amendé par le rapporteur relève plutôt du fait du prince que du fonctionnement démocratique et transparent qu'exige notre République. Sans doute M. Warsmann aurait-il pu le récrire autr...

Dans notre démocratie, il faut rendre des comptes aux citoyens. Une proposition de résolution peut porter sur leur quotidien, leur vécu. Si la recevabilité est contestée, il faut que nous puissions en rendre compte dans nos circonscriptions.

Sinon, ce n'est pas digne d'une démocratie. Je vous demande donc d'accepter ce sous-amendement.

Si une proposition de résolution est rendue irrecevable par la seule volonté du Premier ministre, il faut bien que ses auteurs en comprennent la raison.

Ne serait-ce que pour pouvoir déposer, sans reproduire les mêmes erreurs, d'autres propositions de résolution, y compris sur des sujets différents. La moindre des choses est donc que nous puissions entendre le Premier ministre et débattre avec lui.

J'espère que nous n'en arriverons pas à ce que le Premier ministre ne sorte plus de Matignon !

Le sous-amendement que je défends devrait créer moins de désordre dans cet hémicycle que l'amendement n° 69, que j'ai soutenu hier soir (Sourires.) J'irai, pour ma part, dans le même sens que M. le secrétaire d'État, qui ne cesse de rappeler l'importance des commissions, ces lieux d'échange et de débat, où l'opposition tente, même si c'est souv...

.nous en étions arrivés à considérer que l'Assemblée devrait comprendre dix commissions. Puis, à la faveur d'un tour de passe-passe intervenu après une petite réunion occulte

entre Mme la garde des sceaux, M. le secrétaire d'État et quelques parlementaires de la majorité, ce nombre a été réduit à huit. C'est dire si la majorité est aux ordres.

Voter nos sous-amendements, qui visent à donner plus d'importance aux commissions, n'est-ce pas aller dans le sens que vous préconisez, monsieur le secrétaire d'État ? Vous savez dans quelles conditions nous travaillons en commission depuis dix-huit mois. Vendredi soir, nous avons découvert une proposition de loi du Nouveau Centre relative aux...

J'aimerais continuer, monsieur le président. Pourriez-vous demander à M. Copé, dont l'arrivée en séance crée chaque fois le désordre,

Il y a peu de temps, nous avons connu, dans cet hémicycle, une situation ubuesque. Nous nous sommes réunis pour discuter la proposition de loi sur le travail le dimanche, sans que la commission des affaires économique ait été saisie de la deuxième réécriture du texte, qui avait pourtant été transmise à la commission des affaires sociales. C'est...

Mon intervention sera brève, monsieur le président. (« Ah ! » sur les bancs du groupe UMP.) Ce que vous appelez de l'obstruction, mesdames, messieurs de la majorité, c'est de la résistance. (Murmures sur les bancs du groupe UMP.) Si nous siégeons aujourd'hui sur ces bancs, c'est parce que nous avons été élus, comme vous, et notre voix vaut bie...

Je vous mets en garde, très sincèrement et très calmement : un jour, nous formerons la majorité et vous serez dans l'opposition. (Exclamations sur les bancs du groupe UMP.)

En soutenant ce texte, vous sciez la branche sur laquelle vous êtes assis ; peut-être est-ce d'ailleurs la raison pour laquelle, certains soirs, le président du groupe UMP est plus souvent debout qu'assis ! (Rires sur les bancs du groupe SRC.)

Quoi qu'il en soit, ce que vous êtes en train de faire est grave. Vous traitez notre collègue Arnaud Montebourg par le mépris lorsqu'il nous fait part des résultats d'un sondage. Mais allez donc sur le terrain expliquer objectivement ce que vous êtes en train de faire, et vous verrez que nos concitoyens comprendront très bien ! (Exclamations su...

il est de notre devoir d'expliquer à nos concitoyens en quoi consiste votre projet et de les défendre ; nous le ferons jusqu'au bout. Pour conclure, permettez-moi de faire cette citation, dont je vous laisse deviner l'auteur ; elle vous aidera peut-être à réfléchir : « Malheur à nous si nous n'avons pas la force d'être tout à fait libres. Une...

Cette fois, monsieur le président, vous n'y aurez pas droit. (« Oh ! » sur les bancs du groupe UMP.) Mais je recommencerai dès ce soir ! Je serai brève. Bernard Lesterlin a raison : nous sommes dans une situation de blocage. Vous avez compris ce matin comment il était possible de débloquer la situation. Pourtant, cet après-midi, vous refusez ...