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Interventions en hémicycle de Catherine Lemorton


1769 interventions trouvées.

Je m'attendais, monsieur le rapporteur, à l'argument que vous m'avez opposé ; c'est pourquoi j'y avais déjà répondu dans mon exposé. En l'occurrence, il ne s'agit pas de recherche à proprement parler, c'est-à-dire au sens d'innovation. C'est la raison pour laquelle je vous ai dit que ces quatre alinéas, tels qu'ils sont rédigés, doivent être su...

Ces quatre alinéas favorisent donc la formation initiale des professionnels de santé par les industries du médicament.

Quant au bilan que vous voulez faire dans un an ou deux, son résultat est d'ores et déjà évident : vous avez entendu ce qu'écrit Sanofi.

Madame la secrétaire d'État, je pensais m'adresser à M. Xavier Bertrand, et mes propos, pas toujours agréables, ne vous seront pas destinés, puisque ce n'est pas vous qui vous êtes exprimée, jeudi dernier, dans cet hémicycle. Je ne peux commencer cette intervention sans rappeler une énième fois ce que m'inspire l'architecture générale et le co...

C'est à la solidarité nationale que la plupart des professionnels de santé doivent d'être solvables. Cela impose donc des devoirs : devoir d'assurer des gardes lesquelles ne sont plus obligatoire depuis que M. Mattei en a décidé ainsi en 2003 , devoir de soigner toute personne sur notre territoire, y compris les bénéficiaires de l'AME et de ...

sauf que, à la lecture attentive de cet article et je le faisais déjà remarquer jeudi dernier , on se rend compte que tous les professionnels de santé d'exercice libéral du quatrième livre du code de la santé publique, y compris donc les auxiliaires médicaux et les pharmaciens, seront payeurs. Le groupe SRC s'interroge donc sur le point de...

J'ai donc le sentiment qu'insérer cet article 24 dans une PPL qui n'exige aucune étude d'impact ne relève pas du hasard. Un diététicien nutritionniste ou un orthophoniste prennent-ils d'aussi grands risques qu'un chirurgien cardiaque ? Ont-ils les mêmes revenus ? À ces questions, la réponse est évidemment non. Quant à la concertation, c'est si...

Vous connaissez mon opiniâtreté. Ayant présidé la mission sur les auxiliaires médicaux l'an dernier, avec l'aide du rapporteur Jacques Domergue, j'avais certains contacts. J'ai donc passé mon week-end à appeler ces professionnels. (Rires et exclamations sur les bancs du groupe UMP.) Les pharmaciens ? Pas consultés. Les infirmiers ? Pas consulté...

Je vous en lis l'exposé sommaire : « L'article 24, inséré par la commission des affaires sociales de l'Assemblée nationale, propose de créer au plus tard le 1er janvier 2013 un dispositif de mutualisation assurantielle des risques encourus par les professions de santé exerçant à titre libéral, au titre de leur responsabilité civile professionne...

Puisque l'on évoque vos mensonges, je vais me permettre d'en rappeler un autre proféré par le ministre, lors des débats de jeudi dernier, lorsqu'il a affirmé n'avoir jamais voulu revenir sur l'ordonnance sur la biologie et a accusé les parlementaires et les biologistes eux-mêmes d'avoir créé la confusion. En effet, la lecture des comptes rendu...

Et ce ne sont pas les propos que M. Bertrand a adressés la semaine dernière à notre collègue Jacqueline Fraysse qui sont de nature à répondre à nos légitimes interrogations.

il n'a eu que mépris pour son parcours professionnel. Alors qu'elle dénonçait à cette tribune la suppression de l'hypertension artérielle sévère de la liste des affections longue durée ouvrant droit à une prise en charge à 100 % et, par voie de conséquence, l'augmentation des risques d'AVC, M. le ministre lui a demandé de se taire parce qu'ell...

Je tiens d'ailleurs à votre disposition un courrier daté du 8 juillet 2011, émanant du comité français de lutte contre l'hypertension artérielle et adressé aux candidats à l'élection présidentielle de 2012. Il fait un point complet et précis sur les conséquences du décret du 24 juin 2011, sorti le 26, qui, malgré les avis réservés du conseil de...

Du début à la fin, ce texte est bancal. Mal né, mal élevé, il ne pouvait aboutir qu'à cet OVNI législatif dont nous n'avons qu'une envie, nous débarrasser. Ce texte aura des conséquences fâcheuses et il renforcera le malaise grandissant de notre politique de santé publique, notamment au sein des professions de santé, en particulier des auxiliai...

Pour toutes ces raisons, je vous invite à voter cette motion de rejet préalable qui soulagera également un sénateur du poids d'un texte qui n'honorera pas son nom. (Applaudissements sur les bancs du groupe SRC.)