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1466 interventions trouvées.

Monsieur le directeur, il est normal qu'en tant que fonctionnaire vous défendiez la politique du Gouvernement. Pour ma part, je n'y crois pas du tout. Il ne s'en dégage aucune visibilité ni aucune ambition et je ne suis pas la seule à le regretter au sein de la Délégation aux droits des femmes. Il n'y a plus aujourd'hui de politique du droit ...

Monsieur le directeur, je vous remercie d'avoir répondu à nos questions. Le fait que bon nombre d'entre elles portaient sur la politique générale d'égalité des droits des femmes, et non pas seulement sur la lutte contre les violences faite aux femmes, traduit bien notre inquiétude en la matière.

Il est très important pour les victimes de pouvoir parler de ce qu'elles ont vécu et de le nommer ; mais n'en va-t-il pas de même pour les auteurs des faits ? Existe-t-il pour eux des groupes de parole, des groupes de suivi ? Y a-t-il des psychologues spécialement formés pour les accompagner ? Faute de quoi on peut s'attendre à ce qu'ils recom...

Une députée djiboutienne est venue à Poitiers faire une conférence sur l'excision. Or l'organisateur n'a invité que des étudiants à la rencontre qui a suivi. Cela a provoqué la colère des filles mais les garçons ont dit avoir découvert des choses qu'ils ignoraient. L'éducation des jeunes hommes de ces pays lorsqu'ils sont en France me semble êt...

Il n'a aucun état d'âme ! Même les lois de bioéthique ne le font pas réfléchir ! (L'amendement n° 290 n'est pas adopté.)

Le président de la commission veut brader la bioéthique en deux minutes : c'est terrifiant !

Lorsque le pays d'origine mène une politique de lutte contre l'excision, la France considère qu'on peut y renvoyer les parents et la petite fille qui n'auraient pas de papiers. Celle-ci peut aussi être placée sous protection subsidiaire, qui ne protège pas les parents, et la situation devient singulièrement complexe.

Les patrons et les salariés des TPE ont l'impression d'être les laissés-pour-compte de la politique du Gouvernement, d'autant qu'ils sont souvent victimes des « réinternalisations » pratiquées par les grandes entreprises. En Poitou-Charentes, nous n'avons pas de commissaire à la réindustrialisation. Par ailleurs, Mme Corinne Erhel, me charge d...

Il ne faudrait pas que, d'ici là, il y ait eu de nouvelles pertes d'emplois.

Je voudrais citer quelques faits : le 16 décembre 2008, tribunal de grande instance de Lille, hébergement ponctuel d'un ami sans-papier : mille euros d'amende avec sursis ; le 4 novembre 2008, tribunal de grande instance de Limoges, hébergement d'un étranger en situation irrégulière : cent euros d'amende avec sursis ; le 17 juin 2008, cour d'ap...

vous m'aviez invitée à relire Jaurès. Jaurès, je peux le citer car, moi, je ne l'ai pas trahi ! Jaurès a écrit : « Le courage c'est de chercher la vérité et de la dire ». (Applaudissements sur les bancs du groupe SRC.) Alors, monsieur le ministre, nous vous demandons simplement un peu de courage, celui de reconnaître que le délit de solidarité...

Non, j'ai dit « au-delà des condamnations » ! Mais, bien sûr, vous ne m'écoutez pas. le simple fait qu'un homme ou une femme soit arrêté, mis en garde à vue, son domicile fouillé, ou qu'il soit seulement montré du doigt pour avoir aidé un migrant, n'est plus acceptable. Les bénévoles, les travailleurs sociaux et humanitaires nous ont fai...

Monsieur le ministre, vous m'avez reproché, dans cet hémicycle, de ne pas être fière de mon pays, de ne pas être fière de l'accueil que la France fait aux migrants et du sort qu'elle réserve aux aidants. Quand vous allez à Calais, vous faites dégager les migrants par avance au bulldozer. Si vous en êtes fier, moi pas ! Si vous êtes fier d'arrê...

En réalité, monsieur le ministre, c'est vous qui trahissez Jaurès en ranimant les vieilles peurs et la xénophobie. C'est d'ailleurs ce que vous dénonciez vous-même, mais c'était avant l'élection présidentielle ! (Applaudissements sur les bancs des groupes SRC et GDR.)