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Parlez-vous de cas où le téléphone est tenu à la main ou de cas où est utilisé un kit mains libres ?
On roule plus vite sur l'autoroute que sur les voies communales : s'endormir à 130 kilomètres à l'heure n'a pas les mêmes conséquences que s'endormir à 30 kilomètres à l'heure.
Des représentants de la police et de la gendarmerie nous ont dit qu'ils ne connaissaient pas précisément le taux d'accidents liés à l'utilisation du téléphone : à moins de trouver le conducteur mort le téléphone dans la main, les causes sont potentiellement multiples et ne peuvent être qu'évaluées. Nous éprouvons donc toutes les difficultés à a...
Selon les associations que nous avons auditionnées, l'usage du kit mains libres serait responsable de plusieurs centaines de morts par an. Nous n'avons pas les moyens de le vérifier, mais ce que vous nous dites aujourd'hui va dans ce sens. Or, je crains que nous ne soyons rapidement mis devant le fait accompli : toutes les voitures seront bient...
On doit effectivement se poser une double question : une interdiction serait-elle non seulement souhaitable, mais aussi compréhensible ?
Nous nous heurtons déjà à des problèmes nombreux, qui sont liés à la vitesse, à l'alcool, à la drogue, au cannabis ou encore à la somnolence. N'y ajoutons pas le problème du téléphone, dont l'usage au volant va se généraliser lorsque toutes les voitures seront équipées du kit mains libres.
Une des raisons pour lesquelles cette mission d'information a été constituée est l'incompréhension, à mon avis justifiée, de nos concitoyens à l'égard du système actuel de sanction en cas de dépassement de la vitesse autorisée. Je suis sensible aux propos de M. Fernique, confirmés par de nombreuses associations, concernant la réduction moyenne...
Je précise qu'il s'agirait de sanctionner de manière différenciée les dépassements de vitesse selon qu'on roule à 52, à 70 ou à 90 kilomètres à l'heure, en évitant bien sûr tout retour en arrière en matière d'accidents.
Quelle est, selon vous, la sanction la plus efficace. Est-ce l'amende financière ou le retrait de points ?
Mesdames, messieurs, nous vous remercions. Votre expertise et vos avis nous seront infiniment précieux. La table ronde s'achève à seize heures quarante.
Je vous remercie d'avoir répondu à notre invitation. Nous procédons depuis plusieurs mois non seulement à des auditions de personnalités politiques et scientifiques sur l'accidentologie routière, mais également à des tables rondes, qui sont une formule dynamique pour faire avancer notre réflexion. À plusieurs reprises, lors des auditions, l'â...
Pouvez-vous maintenant exposer votre point de vue sur le sujet qui nous réunit.
Après avoir poursuivi ses travaux de manière décentralisée cet été, notre mission reprend son cycle d'auditions par une série de tables rondes qui se tiendront dans un délai resserré, notre objectif restant de rendre nos conclusions très rapidement, au plus tard à la mi-octobre. Je rappelle que M. le ministre de l'intérieur souhaite prendre con...
Il s'agit là d'un enjeu qui est actuellement discuté avec les motards.
Je souhaiterais faire deux remarques. En premier lieu, l'un des acquis majeurs de la mission d'information est qu'il faut apprendre à se méfier des statistiques, qui peuvent varier entre le simple et le décuple et peuvent faire l'objet de multiples interprétations. Par exemple, on dit que 30 % des morts sur la route sont dues à l'alcool. Mais ...
Si l'on rattachait le Délégué interministériel, en tant que Haut-Commissaire ou Secrétaire d'Etat, au Premier Ministre, ne pensez-vous pas que la DSCR aurait plus de facilité à exercer ses missions et à assurer la nécessaire coordination de toutes les actions conduites dans le domaine de la sécurité routière ?
Il ne faut pas non plus baisser les bras ou tomber dans le laxisme. Je rappellerai moi-même une phrase que j'ai prononcée, également dans le cadre des débats sur la loi LOPPSI 2. « Si vous touchez au permis à points, vous ne manquerez pas d'avoir des morts supplémentaires sur les routes ».
Les statistiques en matière d'accidentologie ne sont pas si sûres que cela. Notamment, on sait très mal évaluer la part de chaque cause lorsqu'on a affaire à un accident à causes multiples. Il est donc difficile d'avoir une répartition très fiable entre les différentes causes de l'accidentologie et, a fortiori, d'avoir des avis tranchés sur tel...
Une campagne avait déjà eu lieu, en 2006, sur le thème « La vitesse, c'est dépassé ».
On pourrait peut-être proposer des week-ends de communication à zéro mort. Ce serait une campagne combinée avec des opérations de terrain.