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Interventions sur "journaliste" de Michel Françaix


9 interventions trouvées.

...is polémiquer sur les événements actuels, que tout le monde a en tête, mais je me contenterai, monsieur le ministre, d'essayer de vous convaincre : c'est grâce aux sources, grâce au secret des sources, que l'on peut abattre les murailles érigées par le pouvoir, qu'il soit politique ou économique. Sans le secret des sources, toutes les informations seraient contrôlées, formatées. L'espionnage des journalistes et l'identification des sources constituent des atteintes inacceptables à la liberté d'information. Ces violations répétées, ces entraves à l'exercice du métier d'informer menacent sans doute les journalistes, mais, beaucoup plus grave, elles menacent les lecteurs, soit une part de notre liberté. La situation, nous la connaissons. Nous occupons le 44e rang mondial en matière de liberté de la pr...

...ionnaire intervienne sur le traitement de l'information pour défendre prioritairement l'intérêt de l'entreprise ? Peut-être y a-t-il là matière mais ce gouvernement en a l'habitude à de nouveaux conflits d'intérêts Pourquoi, me direz-vous, ne voulez-vous pas que la presse soit considérée comme une activité identique à toutes les autres ? Pourquoi des chartes rédactionnelles, des sociétés de journalistes, une reconnaissance juridique ? À bas la transparence, vive l'opacité ! Tout cela entrave les milieux d'affaires et nuit aux concentrations, donc à la rentabilité. Soyez réaliste, monsieur Françaix, le temps est venu de maîtriser l'information et de confier le sort de la démocratie à quelques géants de la communication !

.... C'est en encourageant cette création et en confortant les éditeurs indépendants dans leurs moyens de développement que l'on favorisera une offre plurielle. Mais tout ce qui renforcera l'indépendance des rédactions constituera dès à présent une avancée significative. Vous parliez des chartes qui fonctionnent, monsieur le ministre : elles ont toujours été le fait de sociétés de rédacteurs ou de journalistes qui constituaient un contre-pouvoir à l'entreprise. Aussi suis-je confiant : en y réfléchissant bien, vous comprendrez que ce texte va dans le sens de davantage de démocratie et de l'épanouissement de l'écrit. Après nous avoir tous écoutés, je ne doute pas que vous reviendrez sur votre position. (Applaudissements sur les bancs du groupe SRC.)

... immatériels. Ces entreprises ne sont pas des entreprises comme les autres : on n'achète pas un journal comme on achète un chapeau, observait Hubert Beuve-Méry. Si nul ne remet en cause la gestion des biens matériels par les actionnaires, auxquels il incombe de développer l'entreprise et de lui garantir le meilleur rendement, il faut faire leur part aux biens immatériels. J'ai souvent taquiné les journalistes en leur reprochant de trop vouloir s'occuper des biens matériels, alors que les patrons de presse intervenaient à tort dans le domaine immatériel. Séparons davantage les deux aspects. Nul ne défendra mieux que les journalistes les biens immatériels, dont l'existence justifie les aides à la presse, versées par les contribuables afin de garantir le pluralisme. Et comment le feront-ils mieux qu'ave...

Peut-être la PQR ne représentait-elle que 10 % des débouchés mais elle réclamait 55 % en matière de décision tandis que les radios et les télévisions souhaitaient de leur côté une meilleure représentation. En défendant leurs intérêts légitimes de clients, vos prédécesseurs n'ont pas permis à l'Agence d'évoluer au rythme que nous aurions souhaité. Ce n'est pas faute d'imagination de la part des journalistes de l'AFP ou d'autres personnes. À l'époque, un certain immobilisme arrangeait tout le monde.

Je voudrais d'abord vous faire part de l'estime de tous autour de cette table pour votre personne : pour nous, vous êtes un vrai professionnel, tous ceux qui ont suivi votre parcours le savent, un vrai journaliste, et vous tenez à ce métier. Les quelques inquiétudes que vous pourriez susciter auprès de nous sont plutôt liées aux modalités de votre nomination et au fait que, parfois, les décisions que vous êtes amené à prendre nous font nous interroger. Il y a quatre mois, lorsque nous vous avons demandé ici si vous aviez l'intention de nommer M. Philippe Val directeur de France Inter, vous nous avez répon...

Je voudrais d'abord vous faire part de l'estime de tous autour de cette table pour votre personne : pour nous, vous êtes un vrai professionnel, tous ceux qui ont suivi votre parcours le savent, un vrai journaliste, et vous tenez à ce métier. Les quelques inquiétudes que vous pourriez susciter auprès de nous sont plutôt liées aux modalités de votre nomination et au fait que, parfois, les décisions que vous êtes amené à prendre nous font nous interroger. Il y a quatre mois, lorsque nous vous avons demandé ici si vous aviez l'intention de nommer M. Philippe Val directeur de France Inter, vous nous avez répon...

...s ; qui peut savoir si quelqu'un n'abusera pas des pouvoirs qui lui ont été ainsi conférés ? Quelle est donc votre vision, monsieur le président Hees puisque les choses sont faites et, après tout, pourquoi pas ? Le groupe se porte bien et le marché de la radio très bien mais le Président de la République a considéré que, malgré cela, il fallait changer de présidence et il a choisi un excellent journaliste, un professionnel qui nous a montré qu'il était passionné. Soit, mais est-ce suffisant pour être président de Radio France ? Le malaise, ici, est perceptible. Il tient à ce que vous ne pouvez vous exprimer et à ce que nous ne pouvons vous juger sur vos déclarations. « Il y aura des solutions et des choix » ; « je comprends les inquiétudes du personnel » ; « le chantier de la Maison ronde est un c...

...: concentration. Une pression politique ensuite, puisque c'est désormais le Président de la République qui va chapeauter l'ensemble du service public, tout en continuant à animer les débats de la télévision privée. Enfin, et c'est nouveau, une pression judiciaire, plus indirecte mais bien réelle. Il n'est donc pas anormal, dans ces conditions, que nous nous interrogions sur l'avenir du métier de journaliste interrogation que partagent les femmes et les hommes venus de tous les horizons politiques, parfois proches de vous, qui étaient réunis aujourd'hui pour les états généraux de la presse, et qui n'acceptent plus de telles pratiques. Alors qu'il n'était que candidat, le Président de la République avait fait part de son intention de s'occuper de la question des sources. Une loi a été votée, dont n...