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Grand paris


Les interventions d'Yves Jego


Les amendements de Yves Jego pour ce dossier

18 interventions trouvées.

Nous entendons en ce moment une petite musique venue des bancs de l'opposition : l'État veut reprendre tous les pouvoirs, on veut recentraliser. Cela n'a pas de sens. Ce projet est d'intérêt national. Il vise à l'aménagement d'une région à laquelle je suis aussi attaché que vous, chers collègues de l'opposition, comme je suis autant élu local q...

Il y a vingt ans, en 1989, j'étais directeur général du comité de développement économique de l'Essonne. Vous voyez donc que vous ne me ferez rien découvrir, monsieur Lamy. C'était à une époque où vous n'exerciez pas de responsabilité.

On parlait déjà de tous les projets dont vous nous dites aujourd'hui que nous pourrons peut-être les inaugurer demain. C'est dire que, en une génération, les progrès n'ont pas été aussi rapides qu'on aurait pu le souhaiter.

Nous voulons accélérer les choses parce que le monde va vite. Et nous voulons le faire en prenant en compte les réalités. D'autre part, je ne suis pas partisan de l'uniformité. Vous nous dites que puisque nous avons un modèle pour cet établissement, nous devrions l'étendre ailleurs. Mais cela, c'est une vision socialiste : tout le monde traité...

Nous, nous sommes pragmatiques. Quand il s'agit d'un projet d'intérêt national et international, comme le plateau de Saclay, nous voulons faire en sorte que l'État puisse y mettre un peu plus d'énergie qu'ailleurs. Quand il s'agit d'établissements comme EPAMARNE, ou d'autres, les élus locaux ont naturellement vocation à jouer un autre rôle, par...

Il y a beaucoup de sujets de consensus dans ce débat. Nous sommes tous d'accord pour reconnaître que les conditions de transport des Franciliens sont inacceptables et qu'il faut les améliorer. Nous sommes également tous d'accord pour dire que, notamment en période de crise, l'argent investi dans de grands projets d'infrastructures publiques est...

Richard Dell'Agnola a eu raison de souligner les contradictions du parti socialiste, qui sont savoureuses. Hier, il nous disait que nous ne dépensions pas assez et, aujourd'hui, il nous reproche de dépenser trop. (Exclamations sur les bancs du groupe SRC.)

Votre notion de la vérité, mes chers collègues, dépend sans doute des débats : quand nous sommes pour dépenser beaucoup, vous êtes pour que l'on dépense moins, et quand nous sommes pour dépenser peu, vous êtes pour que l'on dépense plus. Cela étant, je ne peux pas vous le reprocher : c'est le rôle de l'opposition. Au-delà des points de consens...

parce que tout le monde n'arrive pas à se mettre d'accord sur les objectifs. Au bout du compte, c'est le voyageur qui en subit les conséquences car pendant qu'un tel n'arrive pas à accorder sa stratégie avec tel autre, les projets n'avancent pas. À cet égard, je salue le choix fait par le Gouvernement de prendre une part prépondérante dans le...

Ce financement permettra aux autres acteurs, y compris au STIF, de se concentrer sur leurs compétences. Je souhaite que demain, quel que soit son président, le STIF, dégagé des problèmes désormais pris en charge par l'État dans le cadre du Grand Paris, puisse mieux se consacrer à ce que nous attendons depuis des lustres dans certains territoire...

Mes chers collègues, vous auriez intérêt à vous rappeler que si nous avons une divergence sur la méthode, nous sommes d'accord sur les objectifs, et que l'analyse du secrétaire d'État s'appuie sur le constat de ce qui n'a pas marché depuis dix ans dans les tentatives d'amélioration des transports. Il faut faire autrement. C'est ce que vous nous...

Visiblement, nous avons un point de désaccord. Les tenants de la comptabilité nous expliquent que nous dépensons trop pour les infrastructures et pour les Franciliens. (Exclamations sur les bancs des groupes SRC et GDR.) Les Franciliens jugeront ! Que constatent-ils actuellement ? Que la fiscalité régionale a augmenté de 60 % en cinq ans, sans ...

vient de faire un grand emprunt, sans se poser les questions que vous venez de soulever mais en réagissant sur le mode : si nous n'investissons pas dans l'avenir, nous oublions nos enfants et nous conduisons le pays à la décroissance. Pour notre part, nous avons confiance en l'avenir et nous pensons qu'il faut investir pour les Franciliens. M...

Vous étiez bien content d'avoir cet argent et de bénéficier de la solidarité régionale ! Alors soyons cohérent : réjouissons-nous que, pour une fois, l'État considère que l'Île-de-France est la locomotive du pays et qu'il y mette les moyens ! (Applaudissements sur les bancs du groupe UMP. Exclamations sur les bancs des groupes SRC et GDR.)

Je m'attendais, comme beaucoup d'entre vous, à ce que l'orateur du groupe socialiste appuie sa démonstration sur des arguments de fond, des arguments juridiques, des arguments constitutionnels qui auraient justifié le rejet préalable. Je n'ai malheureusement entendu que des arguments de basse politique (Exclamations sur les bancs du groupe SRC...

Nous laisserions alors à nos enfants, sans doute de longs débats sur les problèmes internes au parti socialiste, mais peu de chances de pouvoir vivre et travailler dans cette région que nous apprécions. Oui, aujourd'hui, vos arguments manquent de souffle.

Vous manquez d'arguments juridiques pour, tout d'abord, démontrer qu'il n'y aurait pas d'urgence. Il faut croire que vous n'entendez pas tous les jours les cris des Franciliens, dont le quotidien serait amélioré par le progrès des transports en commun. Il faut croire encore que vous ne mesurez pas combien, depuis douze ans que vous êtes aux res...

Que n'ont-ils imaginé le Grand Paris, aujourd'hui porté par la majorité présidentielle ? La voilà, la raison de votre rejet ! Vous refusez toute bonne idée qui ne viendrait pas de vous. J'appelle bien évidemment la majorité à ne pas voter votre motion de rejet pour avancer dans l'intérêt de toute l'Île-de-France et des Franciliens, qui n'en peu...