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Les amendements de Yves Durand pour ce dossier

17 interventions trouvées.

Monsieur le président, monsieur le ministre chargé des relations avec le Parlement, mes chers collèges, vouloir combattre l'échec scolaire c'est considérer que l'échec à l'école est un scandale et qu'il faut absolument l'éradiquer. Actuellement, de 150 000 à 180 000 jeunes sortent du système éducatif sans aucune qualification et sans diplôme. ...

Monsieur le président, monsieur le ministre de l'éducation nationale, mes chers collègues, le décrochage scolaire n'est pas un phénomène nouveau mais, depuis quelques années, il est devenu le problème majeur de notre système éducatif. C'est ce qui justifie, à nos yeux, la présente proposition de loi. Christian Forestier, président du Haut cons...

Nous sommes pour l'école de la République : celle du respect, de la culture, du savoir, de la discipline, celle qui dit à un enfant qu'apprendre est difficile, que cela ne vient pas tout seul ni en jouant. Mais pour que cet effort soit consenti, encore faut-il qu'il prenne un sens. Donner un sens au savoir, redonner ce que nous avons appelé, da...

Après que nos collègues de la majorité nous eurent dit qu'il y avait là de bonnes idées, que nous étions à la fois généreux et opiniâtres, nous félicitant presque, ils ont voté contre. Je ne sais pas pourquoi.

Ils l'expliqueront peut-être par une réaction idéologique. Je le regrette profondément parce que notre souhait, à travers cette proposition de loi, je voudrais que chacun ici en soit persuadé, c'est de rétablir profondément et durablement un véritable pacte éducatif entre l'école et les Français. (Applaudissements sur les bancs du groupe SRC et...

Je tiens à remercier l'ensemble de nos collègues qui sont intervenus dans ce débat de qualité, y compris des collègues de la majorité qui ont soutenue la proposition et l'ont amendée.

Concernant l'absentéisme et sans vouloir personnaliser le débat en parlant systématiquement de la loi Ciotti , nous proposons de supprimer la loi de septembre 2010, car les mesures qui y figurent sont stigmatisantes et tout à fait inefficaces, contrairement à ce que vous avez prétendu, monsieur le ministre. Au moment de son examen, nous avi...

Pourquoi refusez-vous avec autant de vigueur l'institutionnalisation de ce qui existe déjà ? J'y vois là la volonté de ne pas affronter des parents qui sont majoritairement favorables à la scolarisation des enfants de trois ans. Ma région a fait de la scolarisation précoce une priorité pour l'académie de Lille, sous tous les gouvernements, de ...

Notre vision est différente. Nous considérons que c'est dans le cadre de l'école, pendant le temps scolaire qu'il faut lutter contre l'échec scolaire, pour la réussite scolaire, devrais-je dire. Si nous faisons le même constat, nous n'avons pas la même approche du rôle de l'école dans la réussite scolaire et la société et donc pas la même ambi...

Lors du débat en commission, j'avais soumis cet amendement à l'appréciation de mes collègues, qui l'ont majoritairement rejeté, comme ils ont d'ailleurs rejeté tout le reste. À titre personnel, il me paraît toujours bon que nous ayons une évaluation des politiques menées. Le Parlement joue alors tout son rôle de législateur, bien sûr, mais égal...

Dans le cadre du rôle de contrôle et d'étude du Parlement, il s'agit de demander une sorte d'étude d'impact sur la scolarisation, si les parents le souhaitent, des enfants de deux à trois ans, pour voir comment nous pouvons passer, pour les enfants de cet âge, des gardes familiales et traditionnelles à une véritable scolarisation, dans le même ...

Il est bien évident qu'une mesure de punition scolaire ne peut absolument pas faire référence au code pénal et qu'elle n'a rien à voir avec un travail d'intérêt général. Cette précision qu'introduit l'amendement tombe sous le sens. Monsieur le ministre, je souhaiterais un éclaircissement. Vous avez évoqué des aides personnalisées à l'intérieur...

Non, monsieur le ministre, puisque c'est soit avant l'école, soit après l'école, soit de plus en plus, pour éviter que la journée ne soit trop longue, pendant la période méridienne, celle du repas. Le fait que ces deux heures d'aide personnalisée ne soient pas utilisées pendant le temps scolaire constitue d'ailleurs un des inconvénients majeurs...

Tout à fait d'accord, monsieur le président. Mais si monsieur le ministre n'avait pas apporté des imprécisions lors de son intervention, je ne me serais pas permis d'aborder ce problème.

Permettez-moi deux observations très simples. Si ce que dit monsieur le ministre est juste, il y a une inégalité de traitement entre des enfants

Ce sont de faits. Je ne suis pas professeur de mathématiques, simplement ancien professeur d'histoire et géographie, mais j'observe que ceux des enfants qui n'ont pas besoin de ces deux heures d'aide personnalisée vont avoir vingt-quatre heures de cours tandis que les autres en auront vingt-six. Deuxièmement, monsieur le ministre, vous me semb...

Avis tout à fait favorable pour deux raisons. D'une part, cet amendement conforte la présence et la nécessité de ces réseaux d'aides spécialisées aux élèves en difficulté, ce qui est très exactement la philosophie de notre proposition de loi, à un moment où ces réseaux sont largement mis en danger. D'autre part, le fait de les étendre ou d'en ...