Les amendements de Yves Deniaud pour ce dossier
7 interventions trouvées.
Dans cette sortie de crise délicate, le budget qui nous est proposé contient un remarquable effort de réduction du déficit, sans pour autant menacer la croissance par un surcroît d'impôts dont l'effet serait meurtrier. Commençons par l'hypothèse de croissance retenue : 2 % du PIB pour l'année 2011. À entendre l'opposition, elle serait trop opt...
Les 2 % de croissance prévus paraissent parfaitement raisonnables. J'ajouterai, une fois de plus, que depuis dix-huit budgets que je vois examiner ici, pas une seule fois les prévisionnistes les plus péremptoires n'ont donné le chiffre constaté à la fin de l'année,
et je ne peux m'empêcher de citer le mot féroce mais si plein de bon sens de Pierre Dac : « On a inventé les économistes pour que les météorologues et les cartomanciennes se sentent moins seuls. » (Sourires.)
Partant de ces bases raisonnables pour évaluer les recettes, je salue l'effort courageux et lucide de maîtrise des dépenses publiques impératif absolu. Je pense en particulier à la règle du double butoir, clairement édictée, qui est la sagesse même : 0 % en valeur pour les dépenses hors dette et pensions ; 0 % en volume pour les dépenses tota...
En matière immobilière, les règles de l'État doivent bien sûr être également transposées avec le bon sens qu'imposent des situations particulières : ainsi l'attribution de douze mètres carrés par agent au Grand Louvre nécessite à l'évidence une base de calcul spécifique. L'immobilier est le marqueur concret de la réalité de la réorganisation ;...
Permettez-moi justement de vous livrer une citation : « Le budget devrait être équilibré. Les déficits publics devraient être comblés. La dette publique devrait être réduite. L'arrogance de l'administration devrait être abolie et contrôlée. Et l'aide aux pays étrangers devrait être diminuée de peur que Rome ne tombe en faillite. Les gens doiven...
Ces propos ne sont ni de Le Pen ni de Silvio Berlusconi, mais de Cicéron en 55 avant Jésus-Christ Quand je parlais de vertus éternelles, de bon sens, monsieur le ministre, deux mille soixante-cinq ans après, on peut vous féliciter chaleureusement de les faire vôtres ! (Applaudissements sur les bancs du groupe UMP.)