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Notre collègue Muzeau a abondamment cité nos maîtres à penser. Contrairement aux communistes, nous n'avons pas besoin de Marx, de Lénine et de Staline pour penser (Exclamations sur les bancs du groupe GDR), nous savons penser par nous-mêmes. Notre projet de loi est né de notre réflexion, fondée sur du pragmatisme. (Mêmes mouvements.)
Le monde a changé depuis 1945, quoique vous en disiez. Le ratio d'actifs sur retraités, qui constitue l'indicateur déterminant de notre régime de retraite, a évolué : il était de 4 en 1960 ; il est de moins de 1,8 cette année, il sera de 1,2 en 2 050. Nous avons un seul objectif, c'est de sauver le système de retraite par répartition,
auquel vous êtes tellement attachés. Vous devriez donc le sauver avec nous et, par conséquent, voter cette réforme comme un seul homme. Sans la réforme, le financement n'est pas garanti, quoique vous en disiez. Avec elle, ce sont 42,3 milliards d'euros qui sont assurés pour sauver le système d'ici à 2018. Vous n'avez pas trouvé, vous, le prem...
Ma question s'adresse à M. Georges Tron, secrétaire d'État chargé de la fonction publique. Le projet de loi de réforme des retraites a pour ambition de renforcer l'équité de notre système par répartition.
En cela, la convergence entre le public et le privé constitue une équité de traitement logique entre tous les Français. Pour un montant de pension à peu près similaire dans le public et dans le privé, rien ne justifie le maintien des écarts existants entre les coûts d'acquisition. Aussi, nous nous réjouissons de voir que le Gouvernement a plei...
Monsieur le Président, messieurs les ministres, monsieur le président de la commission des affaires sociales, monsieur le rapporteur, chers collègues, la pérennisation de notre système de retraite est un défi majeur pour les générations futures. Ce n'est pas son principe qu'il faut remettre en cause, mais ses équilibres qu'il faut revoir afin d...
J'espère que vous voterez la mesure ! La dernière tranche de l'impôt sur le revenu sera relevée et les revenus du capital seront mis à contribution. Au total, « modestement » peut-être, les plus fortunés de nos concitoyens contribueront tout de même pour 1,5 milliard d'euros à la sauvegarde de notre système de retraite. Cette réforme est just...
Et trois nuits !
Ce sera bien le cas !
Mais c'est la vérité !
Exactement !
Vous oubliez le dispositif des carrières longues !
Pour notre part, c'est en fonction de ses conséquences que nous définissons la pénibilité, tout en tenant compte du fait qu'au cours d'une carrière longue, on est davantage exposé à certains facteurs de risques. En 2015, cette loi concernera à ces deux titres 100 000 personnes par an, sur 650 000 départs.
Je comprends les difficultés de nos collègues socialistes. Puisqu'ils ont raté le cap des carrières longues en 2003, ils ne veulent pas rater celui de la pénibilité en 2010. Pour ma part, je suis fière d'appartenir à la majorité. Ceux qui auront pris ces mesures, comme celles qui concernent les carrières longues, appartiennent à notre majorité.
Il est étonnant de vouloir différer de sept ans le retour à l'équilibre. Les jeunes ont besoin d'un espoir, et en repoussant l'échéance, vous ne leur donnez que de la désespérance.
Quel virage !
Avec sept années de retard, le groupe socialiste donne raison à François Fillon et admet qu'il ne faut pas revenir sur la réforme de 2003 !
Un amendement réglera le problème.
Cet amendement tend à ce que les dispositions de l'article 5 ne soient pas applicables aux assurés qui atteignent l'âge de 60 ans au cours du second semestre de 2011. En effet, le recul de l'âge légal de départ à la retraite pour les assurés nés entre le 1er juillet et le 31 décembre 2011 entraîne pour ceux-ci une modification de leurs anticipa...
Je retire l'amendement.