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Interventions sur "médicale"

813 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJacqueline Fraysse :

...uellement formés pour l'essentiel par l'hôpital et ne découvrent donc souvent la médecine générale que trop tard. Ils n'ont ainsi pas l'occasion de vérifier leur vocation ou se tournent bien souvent vers la médecine générale par défaut, faute d'accéder à une autre spécialité. Le vote de cette proposition de loi est l'occasion privilégiée de remédier à cette anomalie. S'agissant de la démographie médicale, on ne peut pas dire qu'il y a suffisamment de médecins et que le problème relève juste d'une mauvaise répartition. En région parisienne par exemple, où il y a beaucoup de médecins, il faut néanmoins attendre un mois et demi pour obtenir un rendez-vous avec un cardiologue ! Le vote de cette proposition de loi doit ainsi être l'occasion de fournir des efforts appuyés en direction de la médecine am...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaÉlie Aboud :

...es maîtres de conférence vont ou non intégrer le corps des enseignants en médecine générale. En réponse aux intervenants, le rapporteur s'est félicité de l'unanimité qui semble se dégager sur ce texte passionnant qui est particulièrement attendu par les personnels enseignants de médecine générale. Cette proposition de loi a le mérite d'ouvrir le débat sur l'organisation des soins, la démographie médicale, l'intérêt d'une médecine de premier recours et la bonne répartition géographique des soins. Il convient néanmoins d'attendre le résultat des états généraux de l'organisation de la santé (EGOS) qui poursuivent en ce moment leurs auditions avant d'organiser un premier débat en région à Rennes, puis un grand séminaire le 8 février 2008. Les députés seront ensuite amenés à débattre d'un projet de lo...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean Mallot, coprésident :

Madame, messieurs, je vous souhaite la bienvenue à l'Assemblée nationale. Peut-être pourriez-vous commencer par quelques observations générales sur la formation médicale continue et sur le bon usage du médicament.

Xavier Bertrand :

Nous sommes entrés en fonction en 2004 et le dispositif sera opérationnel cette année. Ce délai peut paraître long, mais un grand nombre de textes réglementaires étaient nécessaires et nous attendons d'ailleurs la publication du dernier décret pour que la formation médicale obligatoire soit véritablement lancée. Si cette formation est obligatoire depuis toujours d'un point de vue déontologique, il y a longtemps que l'on essaie de la faire entrer dans les faits : des expériences avortées ont été menées en 1992-1993, ainsi qu'en 1996, avant qu'on ne lance le dispositif en 2002, puis qu'on ne le complète en 2003 et en 2004. L'idée est de poser le principe que tout le...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPierre Morange, coprésident :

Nous sommes tout prêts à vous apporter notre aide pour que le décret que vous attendez paraisse le plus rapidement possible. S'agissant du besoin de financement, vous avez donné une fourchette très large. En tant que responsable de la formation médicale continue, avez-vous une idée plus précise des sommes qui seraient nécessaires à une formation de qualité ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCatherine Lemorton, rapporteure :

Quels retours avez-vous des usagers du système de soins ? Estiment-ils que la consultation médicale leur apporte une bonne information en matière de prévention, notamment sur les sujets d'hygiène diététique ? Le message « Cinq fruits et légumes par jour », massivement diffusé, est en effet bien passé, mais qu'en est-il dans le colloque singulier entre le médecin et le patient ? Puisque vous représentez les consommateurs et que les patients sont devenus, pour une part, clients , que pensez-v...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean Mallot, coprésident :

Il ne faut pas mélanger, en l'occurrence, démarche globale de surconsommation et démarche ciblée sur telle ou telle pathologie. Que pensez-vous des franchises médicales ? Quels effets auront-elles sur la consommation de médicaments ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean Mallot, coprésident :

Comment comptez-vous vous organiser pour contribuer à une bonne utilisation des médicaments ? Comment faire en sorte que la visite médicale serve aussi à cela ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCatherine Lemorton, rapporteure :

Internet n'est pas la panacée, en effet. Parlons chiffres : quand vous trouvez une molécule, vous la mettez sur le marché français, une fois qu'elle a obtenu son autorisation de mise sur le marché (AMM). Quelle est en France la part de la visite médicale par rapport au prix du médicament, en comparaison avec la même entrée de ce médicament sur le marché des autres pays européens ? Avez-vous une idée ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCatherine Lemorton, rapporteure :

On sait que les industries pharmaceutiques investissent chaque année environ 25 000 euros par médecin dans le cadre de la visite médicale. Pensez-vous que celle-ci est trop prégnante dans les cabinets ? Un récent rapport de l'Inspection générale des affaires sociales (IGAS) est assez critique à l'égard de cette pratique ; c'est un sujet qui nous intéresse tout particulièrement et nous aimerions avoir votre avis à ce propos.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPierre Morange, coprésident :

On voit bien qu'il y a là un triptyque avec d'une part la recommandation sur la prescription médicale, et l'idée d'y intégrer le SMR, d'autre part la formation, à propos de laquelle vous constatez que l'on part d'assez bas, ce qui pourrait nous amener à formuler des préconisations, et enfin l'évaluation. Comment articuler ces trois idées afin d'être véritablement opérationnel en combinant satisfaction des besoins des patients et rationalisation des moyens ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCatherine Lemorton, rapporteure :

Quels pourraient être selon vous les contre-pouvoirs à la visite médicale des laboratoires ? Ce rôle pourrait-il être tenu par les délégués de l'assurance maladie, dès lors qu'on leur donnerait un autre cahier des charges, une autre mission et une autre formation ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCatherine Lemorton, rapporteure :

...sur une prescription de médicaments, contre 45 % aux Pays-Bas et moins de 75 % en Allemagne. Pour notre part, nous avons d'ores et déjà identifié deux pistes et nous aimerions savoir si vous considérez que c'est bien dans cette direction qu'il faut aller ou s'il existe à vos yeux d'autres explications à ce décalage. En premier lieu, dans la mesure où nous avons observé l'importance de la visite médicale des laboratoires pharmaceutiques dans notre pays, il serait intéressant de savoir si elle est aussi prégnante dans les autres pays d'Europe. En second lieu, on peut se demander s'il n'y a pas là une conséquence du paiement à l'acte, qui conduit à une inflation du nombre des consultations, donc à la nécessité de chercher à répondre rapidement à la demande du patient. Pour reprendre l'exemple des ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGeneviève Levy :

Avant d'évoquer la surconsommation, il convient de parler de la prescription. La Confédération des syndicats médicaux français (CSMF) a toujours prôné une prescription fondée sur la qualité. Elle l'a prouvé avec la convention médicale de 1993 et les références médicales opposables, qui ont généré des économies notables et continuent d'être appliquées par des médecins et des étudiants en médecine. Toutefois, après le succès fugace de la maîtrise médicalisée, sont survenues dix années de maîtrise comptable qui se sont soldées par un échec total. Parmi les dispositions du projet de loi de financement de la sécurité sociale (PLFS...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGeneviève Levy :

...hec majeur, compte tenu de la possibilité d'un masquage des informations par le médecin traitant, sous la pression du patient. Troisièmement, la formation initiale et continue est cruciale, de même que l'évaluation des pratiques. Elles sont maintenant entrées dans les moeurs mais le retard est considérable et nous attendons encore le décret de mise en place des conseils régionaux de la formation médicale continue. Les médecins se désespèrent car la formation médicale continue est obligatoire depuis 1995. L'information émane d'abord de la Haute Autorité de santé (HAS). L'Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé (AFSSAPS) continue d'émettre des recommandations. Il est aberrant d'éliminer l'industrie pharmaceutique de la réflexion et de l'information ; la charte de la visite médi...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaRené Couanau, Président :

ayant rappelé l'avis défavorable du Rapporteur spécial, la Commission a rejeté un amendement de M. Gérard Bapt tendant à supprimer cet article. La Commission a ensuite adopté l'article 49 sans modification. Article 50 : Conditions de prise en charge par l'État du coût des médicaments des bénéficiaires de l'aide médicale de l'État (AME)

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJérôme Cahuzac :

...er une diminution des « sous-jacents » de l'ONDAM. Ne croyez-vous donc pas opportun, madame la ministre, de revenir sur les dispositions qui reviennent à accorder une marge de manoeuvre supplémentaire de 200 millions d'euros à l'industrie pharmaceutique, soit par un volume supplémentaire c'est le taux K : il y en a pour 80 millions d'euros , soit par une diminution de la taxe sur la promotion médicale, l'augmentation de la promotion ayant un effet mécanique sur la prescription pharmaceutique ? Ainsi, tout en souhaitant, via les objectifs conventionnels, que les médecins prescrivent moins, vous donnez aux laboratoires pharmaceutiques les moyens d'obtenir des prescriptions supplémentaires. Vous aurez du mal à lever pareille contradiction !

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Marie Le Guen :

... ne leur consacrez ni véritables moyens, ni volonté politique sérieuse. Vous êtes amenés à résipiscence, mais un aveu d'échec n'est pas un nouveau départ. Pour transformer profondément l'exercice médical, il faudrait afficher une nouvelle donne politique et refonder la médecine ambulatoire. Les articles 32 et 33, s'ils sont maintenus, seront l'occasion d'aborder le problème de la désertification médicale. Mais au sujet de la qualité des soins, évoquée par de nombreux parlementaires, de la pression des laboratoires pharmaceutiques sur la prescription ou de l'usage des génériques, source de gains considérables pour l'assurance maladie, les réponses continuent à manquer. Nous devons le reconnaître : le système de santé français n'a pas encore assimilé l'idée que l'efficacité économique est plus un c...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Luc Préel :

...léter l'article 32 de la loi n° 2004-810 du 13 août 2004 relative à l'assurance maladie par un alinéa ainsi rédigé : « La télémédecine permet également aux médecins exerçant dans les centres de réception et de régulation des appels mentionnés à l'article L. 6112-5 du code de la santé publique ou dans les centres qui y sont interconnectés d'effectuer des actes médicaux, notamment des prescriptions médicales, dans le strict respect des règles de déontologie médicale ».