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... qu'élégamment, monsieur le ministre, vous appelez un sumo, mais sur un corps décharné, très affaibli. Avec ces nouvelles suppressions, on touche à l'os... Yves Durand et Alain Néri auront l'occasion d'y revenir et d'expliciter les terribles conséquences de ces choix doctrinaires. Dogmatiques ensuite les heures supplémentaires défiscalisées, qui vous tiennent lieu de politique salariale pour les enseignants. Elles instillent l'idée vénéneuse que les enseignants ne travaillent pas assez.
Des heures supplémentaires qui, en pratique, peuvent être demandées et obtenues par tout enseignant, sans considération de ses qualités pédagogiques... Dogmatique enfin le silence sur l'éducation prioritaire. Votre camp, par un formidable déni de réalité, a commencé par dire que c'étaient les zones d'éducation prioritaire qui créaient les inégalités scolaires, et non pas que cet outil tentait d'y remédier.
Vous parlez à longueur d'interviews de ces enseignants qui n'effectuent pas la totalité de leur obligation de service dans leur discipline, en vous acharnant on ignore pourquoi, peut-être des mauvais souvenirs sur les professeurs d'allemand. Plutôt que de les stigmatiser,...
..nous saisirions cette opportunité pour expérimenter enfin de nouvelles pédagogies, pour proposer à ces enseignants d'assurer le retour d'expérience, le partage d'informations, la coordination des équipes éducatives qui manque tant et le soutien individualisé des élèves en difficulté là où ils se trouvent, et non là où vous voudriez qu'ils soient. Martine Martinel le développera. Plutôt que de stigmatiser ces enseignants en surnombre,...
..nous y verrions l'opportunité de leur offrir la possibilité de se former, car la formation continue et la deuxième carrière des enseignants sont aussi les grandes absentes de ce budget. Voilà ce que nous ferions, et nous avons déposé des amendements en ce sens. Maternelle ignorée, secondaire sacrifié, enseignement professionnel méprisé... À budget équivalent, à moyens équivalents, à postes équivalents, mais sans sectarisme,...
...autant plus le dos à la réalité que ces cours supplémentaires sont proposés hors du temps scolaire, pendant les fameuses heures des samedis libérés. Les enfants qui s'en sortent bien pourront se reposer ou se cultiver ; ceux qui sont en difficulté auront droit à « une louche supplémentaire » excusez la trivialité de l'expression. De plus, ces cours sont organisés sur la base du volontariat des enseignants, mais aussi des élèves et des parents. Or il s'agit précisément vous qui êtes maire de Périgueux, vous le savez comme moi, maire de Lomme dans le Nord de familles qui acceptent le moins le rôle de l'école, qui ont tendance à penser qu'elle ne sert à rien, tout simplement parce que les parents sont au chômage. Ayant parfois été en échec scolaire eux-mêmes, ils ne voient pas la chance que l'éc...
Mais évidemment, cet accompagnement individualisé demande des moyens et nécessite d'avoir plus d'enseignants que de classes. Enfin, il faut alléger la charge de travail des élèves. Vous avez décidé de supprimer les cours du samedi, sans concertation ni négociation. Cette réponse n'a rien à voir avec le problème réel qu'il faudra bien aborder : un véritable aménagement du temps de l'enfant. Nous avons des propositions à faire sur ce sujet qui va bien au-delà de cette espèce de cache-misère ces deux h...
soit environ 1 % des effectifs. Pour tenir compte de l'évolution démographique, 1 000 emplois seront créés dans le primaire, le nombre d'enseignants diminuant dans le secondaire, qui va perdre 2 500 élèves à la rentrée 2008. Pour certains, si le nombre de postes augmente fortement, c'est un excellent budget. S'il augmente peu, c'est un budget médiocre. S'il diminue, c'est un très mauvais budget. Peu importe que les enseignants enseignent ou non, que l'argent public soit ou non utilisé à bon escient ! Pourtant, on sait qu'il n'y a pas de cor...
sans nous donner de meilleurs résultats, et il faut le réformer afin de le rendre plus efficace. Pour y parvenir, on peut s'appuyer sur deux rapports de la Cour des comptes l'un d'avril 2003 sur la gestion du système éducatif, l'autre de janvier 2005 sur les enseignants qui n'enseignent pas ainsi que sur les audits lancés par le Gouvernement. Première cause de surcoût : le sous-emploi des personnels. On compte trop d'enseignants sans classe ni activité pédagogique, de remplaçants inoccupés, de décharges non statutaires, de surnombres disciplinaires. Deuxième cause de surcoût : un système de décharges obsolète qui représentent beaucoup d'équivalents temps pl...
Quatrième cause de surcoût : un nombre particulièrement élevé d'heures de cours, de 20 % supérieur à celui des pays voisins. C'est pourquoi le budget pour 2008 se fixe deux objectifs : optimiser la gestion du système éducatif, car il n'est pas normal que des professeurs n'aient pas d'élèves en face d'eux ; mettre en place une nouvelle façon de travailler, grâce à l'évolution des horaires des enseignants. Dans ce contexte général, l'enseignement privé sous contrat devrait perdre près de 1 400 postes, dont 340 au titre du principe de parité avec l'enseignement public. Pour justifier cette réduction d'effectifs, on invoque la résorption des surnombres disciplinaires. Or chacun sait que ces surnombres n'existent pas dans l'enseignement privé sous contrat, puisque les enseignants ne sont rémunérés...
...rapport à l'année dernière le projet de loi de finances pour 2008 prévoit 11 200 suppressions nettes de postes dans l'enseignement scolaire public et privé, de la maternelle à la terminale, dont 1 000 postes administratifs. Les députés communistes et républicains ne peuvent que déplorer ces choix, et partagent la colère et le mécontentement des associations de parents d'élèves, des syndicats d'enseignants et des personnels de l'éducation nationale lesquels dénoncent « une politique gouvernementale qui va à l'encontre de la réussite de tous les jeunes ». Nous partageons leur conviction que ces suppressions de postes à la rentrée 2008 qui s'ajoutent aux milliers de suppressions de ces dernières années constituent une nouvelle étape de la dégradation du service public d'éducation. Vous aurez du ...
...onsciente que les moyens financiers ne suffiront pas en eux-mêmes à transformer le système éducatif, mais rien ne pourra se faire sans moyens considérables. Aussi, monsieur le ministre, je vous demande d'avoir l'audace non seulement de porter à nouveau la part du budget de l'État consacré à l'éducation à 7 % du PIB, mais également d'envisager le recrutement et la formation sur cinq ans de 150 000 enseignants et de 45 000 personnels d'accompagnement. Sans cet engagement politique fort qui témoignerait de notre investissement dans l'avenir de la société française, le groupe de la Gauche démocrate et républicaine, et avec lui les députés communistes et républicains, ne pourront voter pour ce budget. (Applaudissements sur les bancs du groupe socialiste, radical, citoyen et divers gauche.)
...en avant l'instauration d'un socle commun des connaissances, déjà évoquée par vos prédécesseurs, M. Fillon et M. de Robien, et l'allégement horaire dont on ne comprend pas vraiment l'intérêt pour la diversité et la qualité accrue des apprentissages. Faisant écho à M. Sarkozy, vous avez déclaré vouloir en finir avec le collège unique, au prétexte qu'il avait failli à sa tâche, même si, tous les enseignants le savent, il n'a jamais vraiment été mis en place, si ce n'est pour faire apparaître le niveau hétérogène des élèves. Pour le Président de la République, il s'agit de le réformer « pour que chacun puisse y trouver sa place, pour que les différences de rythmes, de sensibilités, de caractères, de formes d'intelligence soient mieux prises en compte de façon à donner à chacun une plus grande chance...
Ils ne sont pourtant pas responsables des inégalités sociales qui s'accroissent dans notre pays et qui sont souvent les ferments de l'échec scolaire. L'absence de mixité sociale va à l'encontre de l'égalité des chances, et la suppression annoncée de la carte scolaire ne fera que renforcer la ségrégation dont nous mesurons déjà les effets négatifs. Les enseignants d'aujourd'hui n'ont pas besoin qu'on leur dise de « travailler plus pour gagner plus », ils ont besoin d'une gestion cohérente de leur carrière, d'offres de formation adaptées et surtout d'une vraie formation continue, comme toutes les autres professions. Ils ont le sens du service public, ils le respectent et n'ont pas attendu la lettre de M. Sarkozy pour être « fiers de leur métier, fiers de ...
c'est un excellent principe pédagogique, auquel nous souscrivons tous, parents, associations de parents d'élèves, enseignants et médecins. Il y a néanmoins un vrai problème qui, bien entendu, ne concerne pas que l'école. Je sais que vous avez pris déjà des mesures, comme l'interdiction des distributeurs de friandises. Je salue également l'initiative du ministre de l'agriculture, qui a décidé de faire distribuer des fruits dans les établissements scolaires, comme l'avait fait en son temps Pierre Mendès France pour le l...
... vous deviez appliquer en ministre loyal, même si vous ne l'approuviez pas. On justifie toujours ces suppressions en prétendant que la manie française de créer sans cesse des postes supplémentaires s'était révélée contre-productive. L'argument est à moitié recevable : je suis de ceux qui pensent très sincèrement que la réussite scolaire dépend aussi, fort heureusement, du talent pédagogique de l'enseignant et de l'organisation des enseignements. Admettez quand même que ce n'est certainement pas en supprimant des postes qu'on obtiendra de meilleurs résultats. Qu'on réfléchisse à une meilleure répartition des moyens, d'accord, mais pourquoi en supprimer ? C'est ma première question. Je vous ai entendu dire que ces 11 200 postes étaient une goutte d'eau au regard du million d'enseignants. J'ai une pr...
... ont mis en évidence les conséquences désastreuses de la fin, depuis six ans, de la priorité donnée à l'éducation. Sylvia Pinel a évoqué l'enseignement agricole ; pour ma part, je voudrais insister sur les difficultés de l'enseignement professionnel. Cette année, ce sont 5 % de postes en moins qui ont été ouverts au concours de professeur de lycée professionnel. À cette réduction de l'effectif d'enseignants s'ajoutent de nouvelles suppressions de filières et de sections qui confirment malheureusement le choix d'une baisse de l'offre de formation pour les niveaux V et IV les CAP, les BEP et les bacs pro. La conséquence immédiate, c'est un renoncement dommageable à certains projets qui étaient prometteurs. Nous pensons que le gel du BEP services administratifs est incompréhensible et que la général...
...z-vous les moyens ? Nous déplorons, tout d'abord, l'absence d'ambition du Gouvernement, qui conduit inévitablement à toutes sortes de dérives sociales, à des situations d'exclusion aggravée et à une inquiétante montée de la violence dans nos fragiles sociétés insulaires. Nous déplorons en outre, en Martinique, des suppressions mécaniques de postes au cours de ces dernières années : 150 postes d'enseignants et des dizaines d'emplois d'aides éducateurs, y compris dans les établissements classés en ZEP. Et ce au moment même où l'académie souhaitait améliorer le niveau et obtenir des résultats conformes à la moyenne nationale. De telles décisions ne peuvent que contribuer à aggraver les inégalités. Le Président de la République ne cesse de rappeler qu'il souhaite une fonction publique moins nombreuse...
Monsieur le ministre, j'aurais aimé, comme M. Lecoq, que vous affiniez votre réponse sur la pratique éventuelle de quatre heures d'EPS à l'école élémentaire, car vous ne l'avez pas fait tout à l'heure. Lorsqu'on sait que nombre d'enseignants ont déjà du mal à en faire une ou deux, cet objectif paraît particulièrement ambitieux. Cela supposerait par ailleurs un suivi médical. Ma question concerne un point que mes collègues ont abordé, mais que vous n'avez pas développé dans votre intervention : l'enseignement pré-élémentaire. La vocation de l'école publique étant d'accueillir tous les enfants, l'enseignement pré-élémentaire doit êt...
par la mise en place de lieux passerelles ouverts, avec présence d'un parent ou d'une assistante maternelle, afin de créer le lien nécessaire entre la famille, l'enseignant, la collectivité et la PMI, dans l'intérêt de l'enfant.