Les amendements de Serge Blisko pour ce dossier
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Nous voilà pratiquement arrivés au terme d'une tragi-comédie qui, si elle n'avait pas de conséquences en termes diplomatiques et économiques et en termes d'image, aurait pu faire sourire. Cet effort pour s'entendre entre sénateurs et députés UMP, entre ceux qui veulent bien de la Turquie, ceux qui n'en veulent pas du tout, ceux qui veulent sur...
Je salue l'intervention de M. Le Maire, mais je me demande s'il a exprimé cette position avec la même force en 2005, lorsque a été adoptée la disposition de l'article 88-5 de la Constitution.
En tout cas, il n'a pas été écouté. L'amendement n° 107 de la commission prévoit que « tout projet de loi de autorisant la ratification d'un traité relatif à l'adhésion d'un État à l'Union européenne et aux Communautés européennes, dont la population représenterait plus de 5 % de la population de l'Union, est soumis au référendum par le Présid...
serait prise en défaut. Une telle disposition n'a donc pas de sens, y compris vis-à-vis de nos partenaires. Il est vrai que la Turquie pose un certain nombre de difficultés, mais ni plus ni moins
que certains pays qui ont été intégrés le 1er mai 2004 et dont l'histoire et la culture sont éloignées de celles du club des fondateurs du traité de Rome. On a tendance à insister sur certains aspects négatifs, notamment sur la question de Chypre et sur le rapport problématique que la Turquie entretient avec sa mémoire et son histoire, en pa...
Ce tropisme vers l'ouest s'est confirmé au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, avec l'adhésion de la Turquie au Conseil de l'Europe en 1949, à l'OTAN dès 1951, puis à l'OCDE. Le général de Gaulle lui-même a dit, en 1959, que la Turquie avait vocation, un jour, à rejoindre la Communauté économique européenne.
Encore une fois les deux préalables que sont la question chypriote et celle de la mémoire doivent être réglés. Mais le Conseil européen, qui a confirmé, dès 1999, l'éligibilité de la Turquie à l'Union européenne en lançant les négociations d'adhésion, doit pouvoir mener un dialogue loyal et franc avec cet État, sans que ce dialogue soit entravé...
Imaginez des noces, préparées pendant quinze ans et qui échoueraient la veille du mariage parce qu'une personne s'y oppose dans la salle. Soyons sérieux !