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Interventions de Sandrine MazetierLes derniers commentaires sur Sandrine Mazetier en RSS


2553 interventions trouvées.

Le porte-parole de l'UMP a déclaré que France Télévisions aurait les moyens de « survivre ». Pas de vivre, pas de se développer ni d'atteindre des objectifs ambitieux pour le pluralisme, la créativité, la diversité culturelle : de survivre ! Décidément, cette majorité a une fâcheuse tendance à confondre les programmes de TF 1 et les objectifs d...

Si Montesquieu prenait sa plume aujourd'hui, il consacrerait de longues pages à la sanctuarisation du pouvoir médiatique de l'information.

L'indépendance de l'audiovisuel public devrait être une règle, un impératif pour chaque démocrate dans ce pays. Encore une fois, nous nous opposerons avec la dernière énergie à la remise en cause de l'équilibre des pouvoirs, du pluralisme et de la démocratie.

Nous avons beaucoup parlé de Michel Boyon depuis le début de l'examen de cet article 8. Je l'avais rappelé dans la discussion générale, c'est un proche de M. Raffarin, qui s'était déclaré l'homme de l'Atlantique. C'est à l'ami et à l'homme de la Méditerranée, notre rapporteur, que je vais m'adresser pour citer une phrase que lui comprendra. (Ex...

Jean Tiberi comprendra immédiatement lui aussi. Chi va piano va sano, chi va sano va lontano. Pour ceux d'entre vous qui ne maîtrisent pas l'une des belles langues de notre nation, le corse, cela veut dire : qui va lentement va bien, qui va bien va loin.

Je voulais attirer votre attention sur la portée du projet de loi que nous examinons et en particulier de son article 8. Par nos amendements, nous essayons de revenir sur cette disposition scélérate de la nomination du président de France Télévisions et des sociétés de programme par le Président de la République directement. Caroline Fourest, ...

, nous prévient, et je vous invite à y réfléchir : « ce morcellement de l'audience a un coût, celui de rendre plus difficile un récit commun et donc des valeurs communes. » Que tentons-nous de faire tous les jours ici et dans nos circonscriptions, sinon essayer de construire des valeurs communes pour notre pays et nos concitoyens ? Je poursu...

, plus les internautes s'habituent à s'informer sur le mode de la rumeur et du complot. » Je suis sûre, mes chers collègues, que ce n'est pas ce que vous souhaitez, et nous vous invitons donc à rétablir la nomination du président de France Télévisions par le CSA. Et nous nous excusons de tous les désagréments que nous vous causons en nous exp...

Monsieur le président, vous avez décidé de « révoquer », si je puis dire, la discussion générale sur l'article 9, précisément consacré à la révocation des présidents de l'audiovisuel public. Les dispositions de cet article sont pourtant pires que celles de l'article 8 relatif à la nomination des mêmes dirigeants. S'il s'était agi de l'article ...

D'ailleurs, peut-on encore parler de révocation ? Ne s'agit-il pas plutôt d'une répudiation ? (« Oh ! » sur les bancs du groupe UMP.) Car maintenant que la majorité a adopté l'article 8 du projet de loi, qui acceptera, sinon un courtisan ou une courtisane, de présider les sociétés de l'audiovisuel public ? L'esprit de cour a contaminé jusqu'à n...

Notre collègue Lenoir est un habitué des entreprises publiques dont les dirigeants sont nommés par le Président de la République, puisqu'il a fait une partie de sa carrière chez EDF. (Exclamations sur les bancs du groupe UMP.)

Ce n'est pas une tare en effet. Pour notre part, nous aimons beaucoup les agents du service public et nous les défendons. (Mêmes mouvements.) Ai-je dit quelque chose d'inexact, monsieur Lenoir ?

Le problème, monsieur Lenoir, c'est que le service public de production et de distribution de l'énergie, ce n'est pas la même chose que le service public de l'audiovisuel. Vous en conviendrez, vous qui avez beaucoup travaillé au développement de ces entreprises. Le fait que l'on puisse ainsi nommer, et surtout révoquer un dirigeant de l'audiovi...

Tout à l'heure, vous avez défendu le libre exercice de son mandat par un président de chaîne à une époque où France Télévisions n'existait pas. Vous devriez vous élever contre ce pouvoir de révocation !

d'autant que vous le confiez à un homme qui précisément demande qu'on l'aide à réfréner ses pulsions ! Ne déclarait-il pas en 1995 : « Si je ne faisais pas attention, tous les jours je serais à la télévision, jusqu'à ce que les téléspectateurs en aient la nausée. » Chers collègues de la majorité, accédez aux demandes implicites de celui que v...

J'ai bien entendu ce que vous venez de dire, monsieur Carayon. Vous m'insultez ! Monsieur le président, je viens d'être insultée par un de mes collègues ! (Exclamations sur les bancs des groupes SRC et GDR.)

Comme l'a dit Didier Mathus, nous sommes préoccupés par le budget de rigueur imposé à l'audiovisuel extérieur. En effet, le rapport de Joseph Kerguéris ne laisse pas de nous inquiéter. Du reste, selon son collègue de l'UMP Claude Belot, la situation est préoccupante et le budget ne répond ni aux projets de développement de France 24 ni aux beso...

C'est l'inquiétude la plus grave que nous exprimons à propos de cet article que nous vous invitons, chers collègues, à ne pas voter en l'état.

Chers collègues de la majorité, surtout n'hésitez pas à vous inscrire sur nos amendements pour les contester. Au lieu de nous invectiver, prenez la parole, utilisez vos droits. Défendre les droits du Parlement, c'est précisément ce que fait l'opposition, en s'attachant à discuter, article après article, cette loi que l'on veut nous faire adopt...