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Je serai bref car je vois que la sagesse a gagné Mme la rapporteure. Je suis ravi de constater que chacun a bien compris qu'il n'y avait plus qu'un seul médecin sur dix qui voulait exercer en libéral. On peut, dès lors, imaginer ce que pourrait représenter l'obligation pour ce médecin de déclarer chacune de ses absences, qui, d'ailleurs, ne se...
Je suis pour ma part tout à fait d'accord avec l'argumentaire développé par Mme la rapporteure. Madame Génisson, monsieur Mallot, dans les CHU, n'y a-t-il pas des médecins exerçant en secteur 2 à honoraires libres ?
Il est déjà hyper-difficile de faire venir des spécialistes dans les maisons de santé. Si, de surcroît, aux trois praticiens du coin qui sont en secteur 2 qu'ils devront dès demain respecter les tarifications, ils ne viendront plus. Qui a ouvert en 1981 le secteur privé à l'hôpital ? C'est Jack Ralite, alors ministre de la santé Il ne faudrait...
Mes chers collègues, ne fermez pas cette possibilité de faire venir des spécialistes dans les maisons de santé pluridisciplinaires. Au lieu de lutter contre la désertification médicale, vous risquez de l'aggraver.
Exact !
Je voudrais rappeler à Mme la rapporteure que les dispositions de la loi portant réforme de l'hôpital et relative aux patients, à la santé et aux territoires, prévoyaient que les médecins exerçant dans les zones surdenses allaient devoir passer quelques demi-journées dans les zones sous-denses. Grâce au présent article, on peut enfin supprimer ...
On compte environ 200 000 médecins en France et à peu près autant de généralistes que de spécialistes. On a tout fait pour que la désertification médicale s'aggrave au fil du temps. Rappelez-vous la fin des années 1990 : on nous avait expliqué qu'il fallait mettre en place le mécanisme d'incitation à la cessation d'activité, le MICA,
qui permettait aux médecins de partir plus rapidement à la retraite, si bien qu'on a compté moins de prescripteurs. Dans ma petite ville de Châteaudun, trois médecins ont bénéficié du MICA, soit trois généralistes en moins. On a ensuite décidé que les médecins, au bout de sept années d'études, n'étaient pas formés et l'on est passé à neuf ans...
Dès lors, la situation diffère d'une région à l'autre, monsieur Mallot. Dans certains endroits, comme à Clermont-Ferrand, que vous connaissez bien, on n'accepte pas le redoublement, ce qui n'est pas le cas à Tours. Ce système conduit certains médecins ayant réussi le concours de l'internat à ne même pas prendre de poste d'interne général libre....
Certaines incitations fiscales ont été lancées, des bourses proposées.
Les maisons médicales auxquelles vous tenez beaucoup, monsieur le ministre, constituent un élément de réponse important je suis du reste à l'origine du lancement de l'une d'elles sur mon territoire mais néanmoins insuffisant si nous n'allons pas plus loin pour réduire encore cette fracture. Il me semble nécessaire de revenir à l'internat d...
On a beaucoup évoqué la densité de médecins pour 10 000 ou 100 000 habitants. Avec l'ARS, avec les conseils de l'ordre, on pourrait très bien définir une densité médicale au-dessus de laquelle on restreindrait la liberté d'installation.
Ce critère serait efficace en ce qu'il permettrait, dans les zones sous-dotées très nombreuses , de fixer des jeunes femmes et des jeunes hommes qui garantiraient, par leurs compétences et leur disponibilité, la santé à laquelle nos compatriotes ont vraiment droit.
Vous allez donc signer ma proposition de loi !
Pas du tout !
Depuis plusieurs années, nous essayons d'améliorer la répartition des médecins sur le territoire. Monsieur le ministre, vous avez fait remarquer, à juste titre, que ce n'était pas la multiplication des mesures coercitives qui inciterait davantage les professionnels libéraux à s'installer dans certaines zones.
Il n'y a plus qu'un médecin sur dix qui s'engage dans un exercice libéral. S'il y a de nouvelles mesures coercitives, elles seront contre-productives.
L'internat régional, modèle connu depuis longtemps, fonctionnait très bien. Ses modalités étaient parfaitement claires. Les étudiants pouvaient passer trois concours dans trois régions de leur choix. Une fois reçus, ils étaient formés pendant quatre ou cinq ans. On sait par ailleurs que 80 % des jeunes médecins s'établissent dans la région dans...
C'est le contraire !
Je vous remercie, monsieur le président, de la clémence dont vous avez fait preuve à l'égard de mon collègue Olivier Jardé en le laissant s'exprimer. J'aimerais dire à Mme la rapporteure que les chiffres lui donnent tort.