3447 interventions trouvées.
J'y viens, monsieur le président : nous sommes au coeur du sujet. (Rires et exclamations sur les bancs du groupe de l'Union pour un mouvement populaire.) La droite peut rigoler, comme toujours !
En effet ! Alors, disais-je, que notre débat a été marqué par l'urgence et le bricolage, on nous annonce l'ouverture des magasins le dimanche. Vous conviendrez que ce n'est pas un mince sujet, et que nous n'en avons jamais débattu ! Personne ici ne peut le nier.
Mais si !
Nos concitoyens me demanderont des comptes sur cette affaire : sans doute, m'interrogeront-ils, en avez-vous beaucoup débattu ? Pas du tout, répondrai-je : j'ai dû demander un rappel au règlement pour l'évoquer quelques instants, pressé par le président qui estimait que le sujet ne méritait pas que l'on s'y attarde et qu'il fallait passer au vo...
Même le président Méhaignerie a fait part de son mécontentement : pour une fois, nous l'avons applaudi. Vous me direz sans doute que l'ouverture dominicale ne concerne que les magasins de meubles, mais vous savez bien que c'est ouvrir la porte à tous les autres !
Je dirai donc à mes électeurs que l'on n'a pu aborder ce sujet si important que quelques secondes, car il fallait se dépêcher. (Applaudissements sur les bancs du groupe socialiste, radical, citoyen et divers gauche.)
On veut toujours nous faire taire !
On n'a pas parlé du travail le dimanche !
Sur le travail le dimanche ?
Eh oui !
Bravo !
C'est un député à temps partiel !
Travailler le dimanche ou respecter le repos dominical, il faut choisir !
Les franchises sont un sujet qui me tient à coeur et je ne cesserai de m'exprimer chaque fois que je pourrai le faire sur ce qui est une faute de la majorité et du Gouvernement. (Protestations sur les bancs du groupe de l'Union pour un mouvement populaire.) Il ne s'agit pas, en effet, d'une franchise, mais d'une taxe, d'un impôt sur les malades...
Bien au contraire, beaucoup ont des revenus de quelques centaines d'euros par mois, mais ces Français-là, le Gouvernement et la majorité ne s'en occupent jamais. Au contraire, on leur vole ce qu'ils ont dans leur porte-monnaie.
Je tiens à le redire : un euro n'a pas la même valeur pour tout le monde. Mme Billard, qui connaît bien ce problème, vient de le rappeler et il serait bon que le Gouvernement et la majorité l'entendent. Je ne supporte pas je le dirai haut et fort, avec ou sans micro que les plus faibles trinquent avec cette majorité. Je le dénoncerai jusqu...
C'est mauvais signe pour eux !
Et revoilà les 35 heures !