3 interventions trouvées.
...culté grave » n'est pas nouvelle puisqu'elle figure déjà dans l'article L. 719-8 du code de l'éducation que je reprends. Par ailleurs, le ministre redonne la parole à l'université, il ne décide pas à sa place. En effet, en demandant une nouvelle élection, soit du président, soit du conseil d'administration, c'est bien l'université qui décide de son destin. Nous allons donc bien dans le sens de l'autonomie des universités. Le ministre ne s'interpose pas pour diriger l'université à la place du conseil d'administration.
Cet amendement vise à permettre à une UFR de s'adresser directement au ministre pour demander son autonomie, sans que le conseil d'administration intervienne. Il s'agit de prendre en compte les situations de conflit entre une discipline et le conseil d'administration de l'université. Cet amendement émane d'un groupe de travail composé de parlementaires et d'universitaires, que j'anime depuis plusieurs semaines.
... nos systèmes traditionnels, et l'université ne peut échapper à toute confrontation. À l'heure où la concurrence entre les nations est vive, il était donc urgent d'agir pour donner à nos universités les moyens de se battre à armes égales avec celles qui sont les mieux placés à l'échelon mondial. Cette première étape de la réforme de notre enseignement supérieur, qui porte sur la gouvernance et l'autonomie de nos universités, était un engagement fort du Président de la République. Cette promesse est donc tenue comme ce fut déjà le cas, au cours de cette session extraordinaire, des mesures relatives à la revalorisation de travail ou encore aux peines planchers pour mieux lutter contre la récidive. Chacun devrait donc se réjouir que nous n'ayons pas différé plus longtemps un débat attendu depuis tant...