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...lusieurs offres concurrentes. Je pense en l'espèce au domaine satellitaire, les deux industriels français s'étant livrés à une concurrence contre-productive puisque les marchés ont été gagnés par leurs homologues américains. Sur les regroupements industriels, je crois que le ministre a donné des orientations. Il me semble que nous aurions intérêt à regrouper nos forces, notamment dans le domaine terrestre. Je souligne par ailleurs que la structure de notre base industrielle conduit aujourd'hui à éparpiller les crédits de recherche. Je pense que l'on pourrait les regrouper ; ils gagneraient ainsi en efficacité.
Le ministre de la défense a pris l'engagement de faire réaliser sur l'emprise de l'hôpital Percy un immeuble destiné à permettre à la cellule d'aide aux blessés de l'armée de terre (CABAT) d'accueillir les familles des très grands blessés. Où en est-on ?
...munautaires, qui devraient faciliter les ventes à l'étranger. Mais, s'agissant de l'impossibilité pour la SAGEM d'exporter ses viseurs, il faut savoir que nos armées ne souhaitent pas que certains de nos matériels, notamment les plus sophistiqués, soient exportés, de peur de les retrouver dans les armées ennemies face à nos soldats. Enfin, concernant la consolidation de nos industries d'armement terrestre, il est clair que si rien n'est fait, elles mourront. Face à l'éparpillement de notre industrie d'armement, seriez-vous d'accord pour que soit constitué autour de Thalès un regroupement de nos principales industries, en particulier Nexter, Panhard, RTD, comme je le suggère depuis une dizaine d'années ? Ce serait la seule perspective crédible car elle permettrait de fédérer des savoir-faire et...
Je terminerai en disant un mot de nos industries de défense, plus particulièrement de Nexter. Le Gouvernement s'est attaché à améliorer la situation de notre industrie de défense et, à cet égard, l'arrangement conclu entre Thales et DCNS constitue un exemple à suivre. En ce qui concerne l'armement terrestre, l'État a dépensé quatre milliards d'euros en quinze ans ce qui représente un effort gigantesque pour reconfigurer Giat Industries et en faire Nexter. Ces quatre milliards d'euros auront-ils été dépensés en pure perte ? S'intéresser au sort de Nexter, comme beaucoup le prétendent actuellement, n'est plus suffisant. Il est grand temps d'agir pour sortir cette entreprise de la stagnation o...