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Monsieur le ministre, chacun le sait, dans les zones urbaines sensibles, près d'un jeune sur deux est au chômage et un habitant sur trois vit très souvent en dessous du seuil de pauvreté. Dans ce contexte, les lois de la République ne font plus office de règles. Elles sont très souvent détournées par la loi du plus fort. Et le plus fort, dans ces quartiers précarisés par le chômage, c'est souvent le marchand de sommeil, celui qui possède une cave ou une chambre délabrée de dix mètres carrés pour y entasser une famille nombreuse dans des conditions totalement indignes et souvent en toute impunité. Ces exploitants du malheur s'enrichissent en détournant nos textes de loi, qu'il suffit d'améliorer pour faire cesser ce commerce honteux. Récemment, j'...
...ions qui oeuvrent sur le terrain. L'assèchement des aides aux collectivités locales et aux associations de terrain accentuera l'urgence sociale dans des territoires populaires déjà précarisés par le chômage. Les associations jouent un rôle essentiel dans la mise en oeuvre de la politique de la ville, notamment dans le cadre des CUCS, contrats urbains de cohésion sociale en faveur des habitants de quartiers en difficulté reconnus comme prioritaires. Il est, à cet égard, particulièrement important de financer ces associations pour qu'elles puissent poursuivre leur action sur le terrain. Nos quartiers ont besoin de cohésion sociale, en particulier du soutien renforcé des travailleurs sociaux, des services publics et des associations. Dans mon département du Gard, les crédits du programme « Politique...
La pauvreté et le chômage restent à des niveaux élevés dans les quartiers sensibles. Pourquoi n'entend-on plus parler du plan Espoir banlieues, lancé en 2008 ? Ses objectifs désenclaver les quartiers, fournir du travail aux habitants, lutter contre l'échec scolaire et la délinquance ne semblent pas avoir été atteints. Je suis très inquiet de la baisse des crédits destinés aux associations, qui effectuent un travail incomparable dans les quartiers. Pouvez-vous nou...