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Le 9 juillet, le Sud-Soudan doit accéder à l'indépendance. Depuis le référendum, Khartoum, aux abois du fait de sa dette souveraine, souffle le chaud et le froid sur les questions non réglées le statut d'Abyei, le Sud-Kordofan, le Nil-Bleu, où les offensives militaires du nord auraient provoqué 80 000 déplacés, et les accords non finalisés sur le Darfour. Quelle position le Gouvernement a-t-il sur ces questions ? Un nouvel ambassadeur du Nord-Soudan doit prochainement venir à Paris : le recevrez-vous et quelle représentation prévoyez-vous au Sud-Soudan ? Quelle pression exercerez-vous, en accord avec l'Union européenne, sur l'ONU pour qu'elle garantisse le n...
Cet accord est bien de caractère politique, sans portée militaire, ce qui est logique au vu du faible niveau de développement de l'outil de défense libanais. Ce que l'on souhaite avec cette convention, c'est acheter un ticket d'entrée à la table de négociations sur la défense des intérêts du Liban.
... messieurs les ministres, mes chers collègues, étrange débat que celui qui nous rassemble aujourd'hui : bienvenu dans son principe, et en application de la Constitution ; mais surréaliste dans sa référence à l'alinéa 3 de l'article 35 de la Constitution, comme dans ses modalités de préparation et de déroulement. Oui, c'est une bonne chose que le Parlement puisse se prononcer sur les opérations militaires extérieures de la France, comme c'est un droit de contrôle en vigueur dans bien d'autres démocraties. Non, le fondement de l'article 35, alinéa 3, de la Constitution ne me paraît pas recevable : il ne s'agit pas ici d'autoriser la prolongation d'interventions excédant une durée de quatre mois, ou alors c'est encore plus que quatre mois puisque toutes ont été engagées depuis plusieurs années.
...u quo depuis 2004 ? Interrogé ce matin en commission, l'ambassadeur de Russie nous répondait : « Nous ne serons pas plus serbes que les Serbes, mais cela durera longtemps, très longtemps. » Dans ces conditions, la question du désengagement doit être posée. Le Tchad offre un éventail quasi complet des modes d'intervention de l'engagement de la France. L'opération Épervier constitue la coopération militaire classique, à l'ancienne, un peu à la Foccart, et, naturellement, du fait de ses ambiguïtés, elle trouble nos alliés, notamment nos partenaires européens, ainsi que les ONG. L'EUFOR concrétise la capacité de l'Union européenne à intervenir dans une zone stratégique par une opération réputée difficile, sur un vaste territoire de 200 000 kilomètres carrés, en plein désert. Ses moyens sont sans dout...
D'où la mise en place, au titre des Nations unies, de la MINURCAT II. Les objectifs fixés laissent prévoir une présence de longue durée, dont les forces françaises constitueront un contingent déterminant. Alors, comment résoudre la contradiction entre la volonté affichée par le Gouvernement il y a seulement deux ans de fermer en priorité les implantations militaires au Tchad, dans le cadre de la restructuration de nos forces en Afrique, et le fait que nos troupes aient joué un rôle non négligeable dans le sauvetage du régime du Président Déby, lequel en a profité pour éliminer ses opposants nous le savons bien, pour être sans nouvelles de l'un d'entre eux ,
...onduit le Conseil de sécurité à créer, par la résolution 1778, la MINURCAT, en lui confiant un mandat très complet et très exigeant nécessité par des exactions insoutenables. Si la situation paraît aujourd'hui un peu moins tendue, l'instabilité de la RCA est patente et le pays profondément divisé. Si la MINURCAT est diminuée, si le dispositif international s'affaiblit, la question de la présence militaire française de son format et de ses missions demeure posée. Quelles sont vos intentions à ce sujet, messieurs les ministres ? Au fond, toutes ces situations africaines, qui sont peu ou prou le produit de la politique africaine de la France depuis la décolonisation dont un éminent observateur avait un jour dit qu'elle n'était qu'un ravalement de façade avant changement de propriétaire , pose...
Nous payons parfois le prix militaire d'une mauvaise politique très ancienne, dont je citerai deux exemples. D'où vient que la France puisse décréter depuis Paris que le fils du général dictateur Gnassingbé Eyadema doive succéder à son père, au lieu de laisser le peuple togolais en décider lui-même ? C'est incroyable, mais cela s'est fait ! D'où vient que, en Côte d'Ivoire pardon de ne pas faire dans la nuance, alors qu'il en fau...