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Monsieur Tourtelier, nous arrivons en fin de législature et il est très compliqué d'ajouter de nouveaux sujets de débat dans le calendrier actuel, même si je partage votre analyse. S'agissant de la conférence de Durban, le constat est accablant : on se trouve face à une « machine » mondiale qui s'est emballée et que l'on ne parvient plus à contrôler. Chacun porte historiquement sa part de responsabilité, même si certains pays développés et PED cherchent à se renvoyer celle-ci. Le rapport de nos collègues montre bien que si, en 2000, chaque Chinois émettait moins de 3 tonnes de gaz à effet de serre par habitant, il en produit près de 7 aujourd'hui. Quand l'Inde deviendra ...
...e environnementale, mais sans toujours établir de lien entre les deux. Pourtant, il serait logique d'établir un tel lien : ainsi, un certain nombre de pays procèdent à des déforestations pour faire face à leur endettement. La moitié de la totalité des émissions de gaz à effet de serre produits par l'activité humaine sont le fait des États-Unis, qui n'ont pas signé le Protocole de Kyoto, et de la Chine cette dernière augmentant chaque année ses émissions d'un montant supérieur à ce que des pays comme la Grande-Bretagne ou la France produisent pendant la même période. Certes, la Chine prend quelques engagements nationaux, mais elle ne veut pas les traduire sur le plan international. Il serait temps que ces deux États acceptent de négocier sans faux-fuyants. Sinon, on ne pourra raisonnablement ...
... Ce sens de l'équivoque s'explique par une ligne de fracture internationale qui tend à se creuser. D'un côté, quelques pays intègrent le souci du changement climatique dans leurs politiques, y compris au détriment de leur souveraineté nationale. De l'autre, certains jugent que cette problématique doit trouver sa réponse dans le cadre national et refusent toute contrainte extérieure. L'Inde et la Chine se sont rangées derrière cette bannière à Copenhague, Delhi freinant toute perspective de règlement contraignant. La position des États-Unis était, à mon sens, plus pondérée. Je crains que cette division ne s'accentue encore à Cancún, rendant impossible tout accord. Les intérêts sont si divergents que les conflits futurs semblent en germe dans les discussions. L'Union européenne se montrera-t-el...