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Interventions sur "supérieur" de Sandrine Mazetier


6 interventions trouvées.

Il faut d'abord souligner que notre pays, qui s'est engagé dans la Stratégie de Lisbonne, est encore loin, avec seulement 44 % d'une classe d'âge titulaire d'un diplôme de l'enseignement supérieur, de l'objectif de 50 % fixé par l'Union européenne. Ensuite, c'est un contresens regrettable de n'avoir traité dans le rapport que du lycée d'enseignement général et technologique, en laissant de côté l'enseignement professionnel. Comment peut-on traiter de l'orientation sans aborder la voie professionnelle, qui est plus subie que choisie par les élèves, et la situation des élèves mal orientés v...

L'article 1er définit les missions du service public de l'enseignement supérieur, certaines, nouvelles, faisant l'objet de nombreux amendements, comme « l'orientation et l'insertion professionnelle » ou « la participation à la construction de l'Espace européen de l'enseignement supérieur et de la recherche ». Or, nous l'avons exprimé hier de manière assez claire, rien dans les articles qui suivent l'article 1er ne vient conforter ces nouveaux objectifs du service public de l...

Voilà ce qu'est d'abord et avant tout la mission de l'enseignement supérieur et de la recherche dans ce pays. Les étudiants qui ont obtenu brillamment leur diplôme et qui ont eu le temps de se cultiver sont ceux qui s'insèrent le plus facilement dans le monde du travail, pas ceux qui, harassés par vingt à trente heures de travail hebdomadaire, ont manqué des cours et échoué aux examens ! Commençons par le commencement : soyons ambitieux pour l'université, d'abord en lui d...

...e déception, madame la ministre, et quelle occasion perdue que ce projet de loi que la déclaration de politique générale annonçait pourtant comme une priorité absolue de votre gouvernement ! Jamais en effet une telle unanimité ne s'était faite dans la communauté universitaire et, plus largement, dans la société tout entière, sur la nécessité de réformer en profondeur notre système d'enseignement supérieur, non seulement parce que chacun en connaît les faiblesses, les impasses ou les misères, mais également parce que presque tous lui reconnaissent sincèrement un rôle moteur dans le processus de croissance et dans la capacité de notre pays à se projeter dans l'avenir et à s'inscrire avec ambition et fierté dans l'ère de l'économie de la connaissance. Non, jamais un tel consensus n'a existé, non seu...

et, ajoute-t-il, « toute notre tradition spirituelle, philosophique et scientifique, toute l'ambition républicaine convergent vers la nécessaire réforme de nos universités ». Tout ce monde convoqué pour quoi ? Est-ce pour repenser notre système d'enseignement supérieur, en vue de la production de nouvelles connaissances, de leur transmission et de leur diffusion ? Est-ce soyons fous en vue de la transformation de ces savoirs en innovation ? Pas du tout ! Il s'agit de permettre la simplification de l'élection des présidents d'université, pour leur donner la possibilité de commander directement une photocopieuse, voire soyons fous de nouveau une seconde. ...

...donnera pas les moyens, pas plus qu'elle ne vous les donne, madame la ministre. Le texte relève d'une logique malthusienne propre aux présupposés idéologiques de votre camp. Ainsi un président d'université doit devenir un manager, mais c'est la pénurie que vous allez lui faire gérer. Nos universités manquent d'étudiants, chacun le dit, chacun le sait. Le pourcentage de diplômés de l'enseignement supérieur dans la population active est de 36 % au Japon, de 37 % aux États-Unis et de 23 % seulement en Europe.