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a indiqué que le groupe SRC voterait contre ces deux amendements car les augmentations proposées sont dérisoires au regard des besoins en logements, que ce soit en termes de rénovation ou de constructions nouvelles. Ainsi, l'augmentation de 11 millions d'euros proposée par l'un des amendements est à comparer, par exemple, avec la somme consacrée par la ville de Paris au financement du logement étudiant qui s'élève à 8 millions d'euros. Ce montant de 11 millions suffirait à financer seulement une centaine de logements à Paris.
on lui donnait pour une fois les moyens de remplir les très belles missions qui sont d'ores et déjà les siennes ? Nous pensons que contribuer à l'insertion professionnelle des étudiants, c'est leur donner, à tous, à égalité, les moyens de faire leurs études.
Pas une égalité au départ, puisqu'ils ne sont pas égaux à ce stade, mais dans le déroulement de leur cursus. Mettre en oeuvre la grande réforme de l'aide sociale aux étudiants et améliorer leurs conditions de vie, n'est-ce pas la meilleure manière de les préparer à s'insérer dans le monde du travail ?
Certaines mesures du paquet fiscal aggravent les inégalités entre étudiants quant à leurs chances de réussite.
En incitant les étudiants à travailler parallèlement à leurs études, vous les conduisez à l'échec. Vos grands inspirateurs de TF1 le savent, il faut laisser aux cerveaux du temps disponible pour apprendre, assister aux cours, aller travailler en bibliothèque, se cultiver.
Voilà ce qu'est d'abord et avant tout la mission de l'enseignement supérieur et de la recherche dans ce pays. Les étudiants qui ont obtenu brillamment leur diplôme et qui ont eu le temps de se cultiver sont ceux qui s'insèrent le plus facilement dans le monde du travail, pas ceux qui, harassés par vingt à trente heures de travail hebdomadaire, ont manqué des cours et échoué aux examens ! Commençons par le commencement : soyons ambitieux pour l'université, d'abord en lui donnant les moyens d'assumer ses missions actue...
Il est tout de même regrettable que vous renonciez à adresser un signe à la jeunesse de ce pays (Exclamations sur les bancs du groupe de l'Union pour un mouvement populaire) et à lui dire que vous lui faites confiance pour prendre toute sa part dans la gestion et l'élaboration des projets d'établissement de l'université. Ce n'est pas un mince symbole que de proposer aux étudiants d'être représentés à hauteur de 20 à 25 % dans les conseils d'administration. Notre ministre et notre rapporteur sont jeunes et furent encore plus jeunes et déjà brillants. Cela prouve que l'on peut donner des responsabilités aux étudiants, qu'ils sauront les assumer avec brio, sagesse, ambition, imagination et talent. Vous souhaitez que l'on parle de l'université nouvelle. En faisant ce geste e...
... l'égard de la société française, à l'égard du savoir universel. La majorité ne lui en donnera pas les moyens, pas plus qu'elle ne vous les donne, madame la ministre. Le texte relève d'une logique malthusienne propre aux présupposés idéologiques de votre camp. Ainsi un président d'université doit devenir un manager, mais c'est la pénurie que vous allez lui faire gérer. Nos universités manquent d'étudiants, chacun le dit, chacun le sait. Le pourcentage de diplômés de l'enseignement supérieur dans la population active est de 36 % au Japon, de 37 % aux États-Unis et de 23 % seulement en Europe.
Il faut donc non seulement poursuivre mais amplifier la massification des effectifs. Voilà le vrai tabou qu'il faut faire sauter, et non les complaisances politiques que vous dénoncez. En effet, au lieu de préparer cette croissance des effectifs, vous indiquez déjà qu'il faut « rompre avec la complaisance politique qui consiste à faire croire aux étudiants et à leurs familles que l'égalité des chances, c'est le droit pour tous de tout faire aussi longtemps que possible ». Personne ne demande cela, madame la ministre ! Chacun souhaite seulement étudier, et si possible dans une bonne université française. Vous théorisez déjà la stabilisation des effectifs, ce n'est pas la voie qu'il faut suivre.
Pire, vous accentuez le phénomène puisque vous incitez les étudiants à travailler pendant leurs études. Or on sait bien que ce ne sont pas ceux qui ont le moins d'argent qui travaillent pendant leur cursus universitaire et, comme par hasard, ce ne sont pas non plus ceux qui échouent le plus. Vous en appelez à l'audace, à la vérité. La vérité commande de dire qu'aujourd'hui on parle d'activité de recherche et de charge d'enseignement. Tant qu'on n'aura pas rompu ...
Tant qu'on ne changera pas de mentalité et qu'on ne considérera pas l'enseignement comme une mission noble, on ne s'attaquera pas aux racines du mal. Quant à l'audace, elle aurait été de faire des étudiants de vrais acteurs, concepteurs et partenaires de la réforme ainsi que de la vie universitaire et, pourquoi pas, des membres des comités de sélection qui font tant couler d'encre en ce moment. L'audace, la fin de la complaisance, aurait été non pas de créer un bureau de l'insertion professionnelle à l'université, mais de considérer que les débouchés professionnels sont avant tout une question de ...
...nser une telle pédagogie, plutôt que de se contenter d'une nouvelle déclaration d'intention, d'une nouvelle mission et d'un nouveau bureau. Vous souteniez que davantage d'élèves devaient oser l'université. Eh bien, l'audace, madame la ministre, aurait été que le président de la République et que le Gouvernement osent. Or, Valérie Pecresse, vous avez coutume de dire que vous êtes la ministre des étudiants. Malheureusement, vous n'êtes pas la ministre de tous les étudiants.
Vous n'êtes ni la ministre des étudiants qui travaillent, confiés à Xavier Bertrand, ni, et c'est encore plus grave, la ministre des étudiants étrangers, du ressort de votre inspiré collègue M. Hortefeux.