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Monsieur le président, monsieur le ministre, madame la rapporteure, chers collègues, ce 22 décembre peut être un jour historique pour la défense des droits de l'homme, du droit des peuples à leur histoire et du principe universel de mémoire, car la représentation nationale a aujourd'hui l'occasion d'oeuvrer pour la vérité et la justice. Vérité au regard de l'histoire : en 1915, on extermina les Arméniens établis sur le territoire de l'Empire ottoman, par des procédés barbares, perpétrés au nom d'une idéologie nationaliste et raciste. Cela reste à ce jour l'une des plus graves tragédies humaines, et cela s'appelle un génocide. Just...
Chacun ici mesure la nécessité de rendre justice à la mémoire du peuple arménien, pour que s'accomplisse enfin le deuil des martyrs de 1915. En votant ce texte, nous voulons respecter la parole donnée, et parachever la longue marche pour la justice et pour le droit, initiée en France par le Président François Mitterrand, qui, dès le 7 janvier 1984, à Vienne, affirmait « la volonté de la France de rappeler l'identité arménienne marquée par le génocide».
...ays où les rescapés du génocide se sont réfugiés pour fuir le malheur. Je salue nos compatriotes d'origine arménienne, qui ont tant apporté à notre pays dans tous les domaines, et je leur dis : nous sommes à vos côtés ! A cet instant je pense à mon ami Vartkès Kosdikian, militant des droits de l'homme qui m'a éveillé a la cause arménienne, et qui a été de tous les combats pour rendre justice à la mémoire de son peuple, avant de s'éteindre il y a quelques semaines dans ma commune. Je pense à toi, Vartkès, quand je dis avec Élie Wiesel : « Tolérer le négationnisme, c'est assassiner une seconde fois les victimes». (Applaudissements sur de très nombreux les bancs.)
...tout convaincus par votre idée d'un emprunt destiné à financer le déficit de l'ONAC, d'autant qu'il ne concernera pas forcément les investissements, mais peut-être bien le fonctionnement. Alain Néri l'a rappelé, il faut sanctuariser l'ONAC. Le monde combattant, attaché à cette institution qui, depuis plus de quatre-vingt-dix ans, tient un rôle majeur dans la gestion des droits et la politique de mémoire, craint le démantèlement de ses services dans le cadre de la révision générale des politiques publiques. Aussi, monsieur le secrétaire d'État, je vous demande de nous donner, au-delà du contrat d'objectifs, des garanties quant à l'ONAC et quant à la pérennité des missions de ses services déconcentrés de proximité, si utiles aux anciens combattants. Ce n'est, du reste, pas un hasard si nous reveno...
... au quotidien dans nos villes et nos circonscriptions. Nous le savons, une République n'est forte que si elle reconnaît le sacrifice de ceux qui défendent ses valeurs. Et lorsque la représentation nationale examine le budget des anciens combattants, ce qui nous rassemble, ici, au travers des enjeux financiers, c'est bien la revalorisation de leurs conditions de vie, car il s'agit de préserver la mémoire de la France. Or, depuis 2002, votre prédécesseur n'a eu de cesse de diminuer la part relative au budget des anciens combattants et de repousser l'échéance des revalorisations que ceux-ci sont en droit d'attendre. Ce budget ne déroge pas à la règle et nous déçoit par son manque d'ambition. Je regrette, comme Alain Néri, que le plafond de l'allocation différentielle de solidarité aux conjoints s...