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...alariés âgés, fatigués mais ne pouvant bénéficier de la règle des 10 %, d'être tuteurs, et d'inciter les entreprises à organiser des formations à cette fin. Si un arrêté d'application a bien été publié, je ne suis pas sûr que, eu égard à sa complexité, ce dispositif puisse être utilisé efficacement. Enfin, je suis très perplexe sur les conséquences de l'augmentation de la majoration de la taxe d'apprentissage. Je suis moi-même élu d'un bassin où 45 % des emplois relèvent de l'industrie. La communauté d'agglomération, de 70 000 habitants, comporte quinze entreprises industrielles de plus de 500 salariés. La plupart d'entre elles disent ne pas être capables de trouver un nombre de jeunes à embaucher suffisant pour échapper à cette majoration. Madame la ministre, si elles n'y arrivent pas, seront-elles c...
En conclusion, j'ai entendu un jour un représentant allemand des entreprises expliquer qu'il n'était possible de défendre l'apprentissage et l'alternance qu'en démontrant clairement que les jeunes peuvent avoir tout au long de leur vie la possibilité d'acquérir tous les diplômes.
Je regrette vivement ce que certains élus ont dit sur les radios. Aussi bien M. Cherpion, M. Taugourdeau, M. Perrut ou moi-même, nous avons très clairement dit que nous ne changions pas la règle, même si certains auraient souhaité le faire. Le rapporteur et la commission ont été, sur le refus de l'apprentissage à quatorze ans, d'une netteté absolue. Vous cherchez à faire croire que nous voudrions engager un conflit idéologique. En fait, c'est ce que vous, vous voulez.
Il reste en effet des obstacles culturels venant à la fois des familles et des enseignants, et il faut les comprendre car notre système ne permet pas encore la formation tout au long de la vie. Je mesure la difficulté de suivre des formations individuelles, les difficultés et les rigidités de l'université pour celui qui, à partir d'un apprentissage, voudrait devenir technicien ou ingénieur. Les difficultés sont encore grandes.
... question qui peut nous diviser est : « comment y parvenir ? » J'ai un peu étudié le problème des emplois d'avenir, et je les ai testés dans un bassin d'emploi. Sur une communauté d'agglomération de 65 000 habitants, on compte 300 emplois jeunes. Je mesure une grande résistance des collectivités locales, parce qu'il existe une usure, et que les chefs de service préfèrent aujourd'hui la voie de l'apprentissage pour encadrer. Enfin, les emplois dans le cadre du service civique attirent beaucoup plus les collectivités locales, parce que le niveau de compétence est plus élevé ou la motivation est plus forte. Je pense donc que la réussite de cette opération est très contestable. L'autre solution est le développement de l'alternance et de l'apprentissage, et j'y crois plus, comme Gérard Cherpion. Mais comm...