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Nicolas Sarkozy et François Fillon s'y étaient engagés ; monsieur le ministre, vous l'avez concrétisé ; mes chers collègues, nous allons le voter : les Français vont enfin bénéficier d'un droit nouveau, longtemps réclamé, celui de voir leurs enfants accueillis les jours de grève dans les écoles maternelles et élémentaires de notre pays. (Exclamations sur les bancs du groupe socialiste, radical, citoyen et divers gauche.) Je ne reviendrai pas sur l'économie générale du texte, longuement détaillée avant moi par vous, monsieur le ministre, ainsi que par nos rapporteurs et de nombreux collègues.
Le droit d'accueil ne remet aucunement en cause le droit de grève et vous le savez bien , à moins que l'on ne considère que le droit de grève est un droit exorbitant de prise en otage de catégories entières de Français, en l'occurrence les familles ayant des enfants de moins de six ans scolarisés. (Exclamations sur les bancs du groupe socialiste, radical, citoyen et divers gauche.) Deuxième erreur, le droit d'a...
Cette dérive-là, chers collègues de l'opposition, due à l'activisme d'une minorité de militants politiques travestis en syndicalistes, n'a pas grand-chose à voir avec l'école de Jules Ferry, qui avait pour mission d'accueillir et d'éduquer les jeunes Français, et non d'être une arène politique pour des activistes. (Applaudissements sur les bancs du groupe de l'Union pour un mouvement populaire. Protestations sur les bancs du groupe socialiste, radical, citoyen et divers gauche.) L'ennui, chers collègues de l'opposition et c'est votre troisième erreur , c'est que les Français, surtout les plus modestes, n'en pe...
travaillent tous les deux. Le jour d'une grève, surtout dans les grandes villes, la question de l'accueil des enfants soulève des difficultés inextricables, surtout pour les plus modestes. Et il est bien dommage comme l'ont dit mes collègues Jean-François Lamour et Martine Aurillac que le maire de la plus grande ville de France, qui prétend être au fait des évolutions sociétales,
Nous aurons des samedis matins consacrés aux rattrapages pour les enfants en difficulté. Et nous aurons, avec ce droit d'accueil, la protection des enfants et des familles les plus modestes.