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...ne peut être définitive , le législateur doit prendre une position et la justifier. C'est pourquoi je parlerai d'abord des valeurs auxquelles on peut se référer pour définir les conditions actuelles de notre vie en société, c'est-à-dire les rapports entre l'individuel et le collectif et leurs conséquences sur la bioéthique, et, dans un second temps, j'examinerai la question de la recherche sur l'embryon. En ce qui concerne les valeurs, on a raison de distinguer les valeurs ontologiques, universelles, de leurs transpositions culturelles, plus relatives. L'universalité des premières est parfois contestée par certains, qui justifient ainsi la remise en cause de la notion de droits de l'homme. Pourtant, la réflexion bioéthique porte sur ce qui fonde notre humanité, dit autrement, ce qui nous fait d...
Quant à la recherche sur l'embryon, elle pose évidemment la question de son statut. Pour déterminer ma position, je me suis inspiré en particulier de deux livres qui s'opposent sur cette question : le premier, Bioéthique, questions pour un discernement, rédigé par Mgr d'Ornellas et un groupe d'évêques catholiques, le second, intitulé L'embryon est-il un être vivant ?,de Francis Kaplan, professeur émérite de philosophie à l'univer...
Alain Privat nous a dit qu'il menait la quasi-totalité de ses recherches sur des embryons animaux, pas sur des embryons humains. Un autre intervenant a évoqué, lui, la possibilité de conflits d'intérêts chez certains chercheurs. Afin de lever toute ambiguïté, il aurait été intéressant de connaître ceux, éventuels, des personnes que nous avons auditionnées.