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...pes de routes. Mais ne pensez-vous pas qu'un tel raisonnement peut avoir des limites ? Il est bien évident qu'un véhicule qui ne se déplace pas ne risque pas d'avoir d'accident, comme vous l'avez fait remarquer. Or, il est également évident qu'un véhicule est fait pour se déplacer. Il faut donc fixer une vitesse acceptable, raisonnable : l'utilité de la voiture doit être conforme aux attentes des conducteurs. On ne saurait réduire la vitesse à 50 kmh sur autoroute. La limitation de vitesse est-elle la seule solution possible pour faire baisser le nombre des blessés et des morts sur nos routes ? Les vitesses règlementaires ont déjà été réduites de façon importante. Je pense que nous avons besoin de faire preuve d'inventivité. Auriez-vous quelque chose de plus original à nous proposer ? Par ailleurs...
Que pensez-vous alors de la formation des conducteurs au permis de conduire ? Seriez-vous favorables à l'instauration d'une formation post-permis ? Quel est votre avis sur les stages de récupération de points ?
...maintenant des causes des accidents, notre système d'analyse statistique montre que les principales infractions à l'origine d'accidents sont la vitesse pour 24 %, l'alcool pour 10 % et les refus de priorité pour 15 %. À côté de ces causes que nous appelons « directes et définies », on peut relever aussi toutes sortes de défauts de vigilance par exemple le changement d'un CD, l'endormissement du conducteur, etc. pour lesquelles il semble difficile de mener une action ciblée. Notre action répressive et préventive porte donc principalement sur la vitesse et l'alcool. La mise en oeuvre des systèmes automatisés de contrôle et de sanction a contribué à abaisser la vitesse moyenne de circulation de 91 kmh en 2002 à 81 kmh en 2010, ce qui a eu pour conséquence directe la diminution du nombre de tués. ...
...uisque, sur les 8 premiers mois de 2011, le nombre de dépistages a augmenté de 3 %. De plus, il existe désormais sur le marché un matériel permettant d'effectuer un pré-ciblage rapide des personnes susceptibles d'avoir consommé de l'alcool, sans avoir à utiliser l'éthylotest qui suppose que l'on souffle dans certaines conditions. Au moyen de cet appareil, qui détermine seulement si l'haleine du conducteur contient ou non de l'alcool, on peut réaliser un premier aiguillage en distinguant les personnes qui n'ont pas du tout consommé de celles qui ont consommé, à charge d'établir ensuite si l'alcoolémie est verbalisable. Cela nous permettra d'augmenter le nombre de personnes évaluées. Pour ce qui est des effectifs, nous savons bien que le contexte est difficile. Faire plus dans un domaine suppose pe...
...c'est-à-dire faisant l'objet d'une homologation et fournissant des mesures qui permettraient de valider une verbalisation. Sans doute serait-il intéressant d'étudier les conditions et le cadre législatif dans lesquels on pourrait mettre en oeuvre de tels appareils. Enfin, les mesures décidées récemment permettront de procéder plus rapidement à une prise de sang après que l'on aura constaté qu'un conducteur est sous l'emprise de stupéfiants. Cette accélération de la procédure permettra aux personnels ayant conduit l'intervention de retourner plus vite sur le terrain. J'en viens à la question des véhicules étrangers qui échappent aux sanctions. C'est une réalité indéniable. Un quart des infractions concernant les limitations de vitesse sont le fait de véhicules immatriculés à l'étranger. Pour la pér...
... en aucun cas le piégeage. Par ailleurs, la question de l'harmonisation des limitations de vitesse, pour laquelle une volonté s'est exprimée, est du ressort des élus et non de la gendarmerie ou de la police. Je le répète, la présence de la gendarmerie au bord des routes est organisée dans un esprit de ciblage. Que de petits excès de vitesse soient sanctionnés, cela arrive, bien sûr. Mais si les conducteurs échappent à toute verbalisation en roulant à 10 kmh au-delà de la limite ce qui est déjà beaucoup , ils risquent de s'autoriser, quelques kilomètres plus loin, un dépassement beaucoup plus important. En tout état de cause, je m'inscris en faux contre l'idée d'acharnement ou de piégeage.
Le procès-verbal électronique, par exemple, nous évitera d'avoir à gérer le procès-verbal une fois l'infraction relevée. Ce type de gain technologique nous permet de recentrer notre action. Pour le reste, notre objectif est de trouver le meilleur positionnement pour identifier et intercepter les conducteurs véritablement en marge, dont certains sont coutumiers de ces comportements et profitent des failles du système. Si notre action semble un peu moins lisible, c'est justement parce que nous ne ciblons pas monsieur Tout-le-monde, mais les automobilistes qui se refusent systématiquement à respecter les règles et qui sont de vrais dangers. Leur interception dans de bonnes conditions de sécurité et l'...
... personnes que nous avons auditionnées ont considéré qu'il serait difficile d'améliorer ce résultat. Êtes-vous de leur avis ? Un sentiment d'injustice commence à s'exprimer à propos des contrôles automatiques installés au passage des feux tricolores. Certains ont sans doute des comportements inadmissibles, car brûler un feu rouge peut entraîner des accidents mortels, mais il arrive aussi que des conducteurs soient « flashés » et se voient retirer quatre points alors qu'ils n'ont pas eu un comportement dangereux, ni le sentiment de griller le feu rouge. S'agissant des infrastructures, ne va-t-on pas assister à un désengagement de l'État ? Les collectivités pourront-elles se substituer à lui ? La politique de sécurité routière doit reposer sur deux jambes : la pédagogie et la communication, d'une p...
Le nombre de points pourrait également être différencié en fonction de la catégorie, professionnelle ou non, du conducteur.
Le permis blanc ne soulevait pas de problème d'ordre juridique. C'est une question d'opportunité. M. Robert Piccoli. En cas de permis différencié, comment résoudre les problèmes liés à l'alcool au volant ? Supprimera-t-on le permis personnel d'un conducteur contrôlé en état d'ébriété tout en lui laissant son permis professionnel ? Les professionnels doivent donner l'exemple !
Quel est le public concerné ? S'agit-il des jeunes conducteurs à la fin de leur période probatoire ?
J'aimerais poser une question aux assureurs et au représentant du FGAO. Nous partageons évidemment le point de vue que vient d'exprimer M. Vilbois : on ne peut parler d'un droit à 4 000 tués et à plusieurs dizaines de milliers de blessés. Cela étant, quel est votre avis sur le propos qu'on nous a tenu hier, à savoir qu'il n'y a plus de marge de progrès du côté des conducteurs raisonnables et qu'il faudrait donc s'attaquer au « noyau dur », c'est-à-dire aux chauffards ce qui est bien sûr plus compliqué ?
Alors que 30 % des accidents mortels sont dus, semble-t-il, à une absorption excessive d'alcool, pensez-vous qu'il faille aller, comme certains le préconisent, jusqu'à la tolérance zéro ? Si oui, à quelle échéance ? Faut-il que tous les conducteurs soient concernés ? Ou doit-on au contraire s'en tenir à une consommation raisonnable, c'est-à-dire au taux actuel, à condition de justifier que cela ne présente pas de risque ? À cet égard, les spécialistes sont-ils en mesure de déterminer à quel moment la consommation est suivie de conséquences évidentes ? Nos interlocuteurs de la précédente table ronde ont affirmé que la fiabilité des éthylot...
Les Français ne sont-ils pas moins disciplinés que les ressortissants d'autres pays ? Ne serait-ce pas leur comportement qui expliquerait, en matière de sécurité routière, les résultats moins bons de la France par rapport à ceux du Royaume-Uni ? L'un de nos précédents interlocuteurs nous a expliqué que le conducteur le plus accidentogène, c'est celui qui, fort de la confiance qu'il pense avoir en son aptitude à la conduite, va prendre des risques. Qu'en pensez-vous ?
Le permis à points ne fonctionne pas si mal que cela puisque 75 % des conducteurs disposent de la totalité des points
Estimez-vous normal que toutes les catégories de conducteurs subissent les mêmes contrôles, y compris de vitesse ?