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...notre pays. Concernant les enjeux à court et à plus long terme d'une coopération en matière de technologie nucléaire et de défense, le traité portant sur les installations radiographiques et hydrodynamiques communes est un texte particulièrement complexe. Pour autant, cela ne doit pas être un prétexte pour nous interdire de soulever certaines questions légitimes que sous-tend la thématique de la dissuasion nucléaire. La question de la souveraineté et de l'indépendance en matière nucléaire ne doit pas être occultée. Notre doctrine en la matière repose sur le principe de stricte suffisance, là où nos voisins d'outre-Manche privilégient la dissuasion minimale. Je le dis très sereinement et sans tabou : il ne faudrait pas que, même très limitée, cette mutualisation inédite des processus nucléaires no...
Il s'agit de l'éternel débat opposant le glaive au bouclier. Historiquement, le glaive s'est toujours montré plus fort, sachant que la dissuasion a la particularité d'être un glaive servant de bouclier. À mon sens, l'enjeu est d'éviter la mise en oeuvre de technologies balistiques sophistiquées par des groupes terroristes ou para-étatiques. L'importance numérique de ces groupes a-t-elle pu être évaluée ? On voit qu'en Afghanistan cette menace est manifeste, même si, pour le moment, l'adversaire maîtrise mal la précision de ses tirs. Enf...
La dissuasion n'est crédible que si elle est permanente. Or notre équipement en SNLE a été réduit au niveau minimum. La composante aéroportée reste donc indispensable. La France a consenti un gros effort de désarmement. Mais celui-ci étant acquis, ne va-t-on pas nous demander de nouveaux efforts ? De quelle marge disposons-nous sans remettre en cause la crédibilité de notre dissuasion ?
La dissuasion n'est crédible que si elle est permanente. Or notre équipement en SNLE a été réduit au niveau minimum. La composante aéroportée reste donc indispensable. La France a consenti un gros effort de désarmement. Mais celui-ci étant acquis, ne va-t-on pas nous demander de nouveaux efforts ? De quelle marge disposons-nous sans remettre en cause la crédibilité de notre dissuasion ?