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Pour vous, l'OTAN est donc le pivot de la défense européenne, tandis que la PSDC n'est qu'une perspective à long terme. Pourtant, les choses changent. La France a pris récemment deux initiatives : le pacte franco-britannique et la vente à la Russie de quatre bâtiments de projection et de commandement (BPC) de type Mistral. Quelle est votre opinion sur ces questions ?
... bas ? Très objectivement, je ne le crois pas. Ce serait irresponsable. Tout en étant convaincu qu'il faut agir parfois différemment et, en tout état de cause, dépenser mieux faute de pouvoir dépenser plus. Quelques jours après la réunion à Bruxelles du comité militaire de l'Alliance et quelques mois après le sommet historique de Lisbonne, le débat d'aujourd'hui nous donne l'occasion d'évoquer l'OTAN, mais également les orientations données à nos forces armées. À l'heure du choc des civilisations,
et de l'éveil des peuples à la démocratie pensons à la Tunisie et à l'Égypte , la place et le rôle de l'OTAN, seule organisation politique et militaire de coopération qui ait survécu à la guerre froide, restent importants. Forte de ses valeurs que sont « la liberté individuelle, la démocratie, les droits de l'homme et l'état de droit » et de son objectif immuable, défini selon les termes du nouveau concept stratégique comme « la sauvegarde de la liberté et de la sécurité de ses membres », l'Alliance a ...
L'un des arguments brandis à l'appui de la réintégration de la France dans le commandement intégré de l'OTAN avait trait à la problématique de la réforme de l'OTAN, y compris la réactivation de son pilier européen tel qu'il était prévu à l'origine. Nous avons tous en mémoire les mots du président Kennedy qui, à Berlin, avait pris des engagements clairs en faveur d'une OTAN établie sur deux piliers, l'un européen et l'autre nord-américain. En pratique, le pilier autonome européen n'a jamais vu le jour. ...
Une question qui n'a pas été abordée est celle du risque de banalisation des questions de défense. En effet, depuis les premières années de la Ve République, et tout au moins depuis que le général de Gaulle a pris la décision de quitter le commandement intégré de l'OTAN, ces questions faisaient l'objet d'un certain consensus républicain. Aujourd'hui risquent d'apparaître dans ce domaine des clivages qui ne seraient pas sans conséquences. Je souhaiterais connaître, monsieur le ministre, votre sentiment sur ce point. Ma deuxième question est plus matérielle : quelles est votre estimation du coût de ce retour, en termes d'effectifs et en termes financiers ? Les ch...
...ndre. Renverser le ratio 6040, force de soutienforce opérationnelle, voilà un objectif ambitieux et courageux qui est, selon nous, une condition essentielle, sinon centrale, de l'efficacité et de la grandeur de notre armée. Cette idée de grandeur de l'armée française soulève une question importante, celle de la nécessité et de l'intérêt pour la France de réintégrer le commandement militaire de l'OTAN. Le Président de la République a relancé le débat tout en repoussant la décision à 2009. Au Nouveau Centre, nous nous en félicitons car nous pensons que nous devons avoir sur ce sujet un vrai débat pour nourrir notre réflexion.
... prendre des décisions politiques courageuses, comme sur l'Afghanistan, c'est construire des outils techniques performants, comme nous en prenons la voie dans le domaine du renseignement, mais c'est aussi être et agir en visionnaire, en bâtisseur. Tous nos grands chefs d'État ont marqué leur temps en tant que chefs des armées : je pense bien sûr au général de Gaulle, avec la décision de quitter l'OTAN et de doter notre pays de l'outil de la dissuasion ; je pense également à Jacques Chirac, qui a effectué la transition nécessaire vers une armée de métier en mettant fin à la conscription. Espérons qu'avec ce Livre blanc suivi de la RGPP et de la loi de programmation militaire, nous remettrons la défense à la hauteur des légitimes responsabilités et ambitions de notre pays dans le concert des nat...