Découvrez vos députés de la 14ème législature !

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de Wikipedia

Interventions sur "maternelle" de Patrick Roy


3 interventions trouvées.

...us ne le faites pas remplacer ! (« Eh oui ! » sur les bancs du groupe socialiste, radical, citoyen et divers gauche. « Mais non ! » sur les bancs du groupe de l'Union pour un mouvement populaire.) Certains professeurs sont aussi des élus et, dans le cadre de leur mandat, doivent partir : eux non plus ne sont pas remplacés. Bref, les exemples abondent, qu'il s'agisse d'écoles primaires, d'écoles maternelles, de collèges ou de lycées, où l'on attend désespérément, des semaines, voire des mois durant, qu'un professeur puisse assurer ce droit à l'éducation. La semaine dernière, en commission des affaires culturelles, le président Méhaignerie m'expliquait je regrette qu'il ne soit pas parmi nous ce soir, mais j'espère restituer fidèlement ses propos : « Il y a bien évidemment moins de malades en s...

...s de grève. Mais il y en a très peu. En réalité, ce texte est un texte politicien. De plus, le projet de loi fait supporter aux communes une charge nouvelle alors même qu'il existe une grande inégalité de ressources entre les communes. On sait d'ailleurs que la compensation versée par l'État ne permettra pas de couvrir la totalité des coûts. On passe par ailleurs sous silence que dans les écoles maternelles et élémentaires il y a des enseignants qui accomplissent des heures supplémentaires gratuitement. Ce projet de loi est une atteinte évidente au droit de grève. Pourquoi ce texte arrive-t-il brutalement en urgence ? Il faut dénoncer cette précipitation. Enfin, il ne faut pas faire appel aux parents d'élèves quand on ne peut pas assumer le remplacement des enseignants. Le président Pierre Méhaig...

C'est d'autant plutôt agréable ce sera ma deuxième confidence que les ministres de l'éducation nationale de la précédente législature la connaissaient beaucoup moins, quand ils ne s'en désintéressaient pas ! Je vous reconnais un autre mérite, c'est votre volonté de faire porter les efforts sur l'école primaire. Pour ma part, j'y aurais volontiers associé l'école maternelle, mais sur le fond vous avez raison : c'est dans les premières années que tout se joue. J'espère donc que ne se reproduiront pas à l'avenir les précédents malheureux que nous avons connus : je pense notamment à la suppression des aides éducateurs. Vous avez été près de reconnaître que priver l'école de la présence d'adultes qui lui apportaient un « plus » n'avait pas été une décision très heureuse...