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...des situations très difficiles à gérer pour le bailleur dont la première préoccupation parfois à la demande des élus est de faire en sorte qu'un locataire reste dans son logement et de même lorsque ce bailleur conclut avec ce locataire une sorte de contrat moral visant à garantir le maintien d'une situation qui n'entre justement pas dans le carcan réglementaire régissant les relations entre loyer, construction et situation sociale. C'est la raison pour laquelle nous avons besoin d'une certaine souplesse. Je revendique la liberté que vous craignez ! Les situations sont en effet diverses sur l'ensemble du territoire. S'agissant de l'ANRU que vous venez d'évoquer, la situation n'est pas identique dans la région parisienne et en province, dans les grandes villes et dans les petites villes. O...
... sociaux en sont les maîtres d'oeuvre. J'ai beaucoup entendu parler de l'État. Mais dès lors qu'il y a sur le terrain des conventionnements entre bailleurs et collectivités territoriales, il faut bien un garant j'ai souvent entendu parler de l'intérêt général. Il faut aussi donner de la souplesse. On parlait de tours de seize étages tout à l'heure : n'est-il pas absurde que chacun ait le même loyer au mètre carré, alors que les situations sont toutes différentes ?
On crée, de fait, des situations monolithiques qui sont rattrapées par la réalité de la vie, et on crée du désordre, du mal-être. Donner au bailleur la possibilité de mêler des loyers différents au sein d'un même immeuble, de façon consciente et en accord avec le maire ou les collectivités qui sont maîtres d'ouvrage de la politique locale de l'habitat, voilà quelque chose de particulièrement innovant dans le paysage du logement social, qui a été bâti sur une adéquation stricte entre le loyer et le remboursement des prêts ! Je termine. Si les pénalités je suis le premier à ...
...e la construction à travers les financements, qui n'a pas toujours été de mise dans les années 1990 ou 2000. Ce sont près de 1 million de logements qui ont été construits ou livrés depuis 2006 situation que nous n'avions pas connue depuis près de trente ans ! L'arrivée de cette masse de nouveaux logements se traduit déjà, sur l'ensemble du territoire, par une baisse des prix, qu'il s'agisse des loyers ou des prix à l'achat. C'est donc une excellente nouvelle pour les ménages. Cette politique, bien que très décriée tout à l'heure, est en train de porter ses fruits. Mais, venue des États-Unis, la crise immobilière, qui a déjà touché l'Espagne, la Grande-Bretagne et l'Allemagne, frappera bientôt la France où elle risque d'aggraver la crise du logement.