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...uvre du traité de Lisbonne. Nous apportons ensuite notre soutien à la position du Gouvernement dans les négociations en cours. Nous détaillons les éléments de proposition dans la résolution, qui rappelle notamment la position française attachée à l'équidistance du nouveau service entre la Commission européenne et le Conseil. Le cinquième point doit retenir l'attention. La commission des affaires étrangères, comme la commission des affaires européennes, a exprimé le souhait d'intégrer d'autres politiques au champ de compétences reconnu à la haute représentante pour les affaires étrangères et la politique de sécurité, en y incluant notamment la politique de voisinage, mais également les questions d'élargissement et d'aide au développement. Notre but est d'avoir, pour la mise en place du service d'ac...
...chers collègues, je veux souligner l'actualité et l'importance de ce dossier. La décision est près d'être prise par le Conseil. Les enjeux sont clairs : il y va de la place de l'Europe dans le monde. Je me permets à cet égard de vous renvoyer à la récente déclaration commune du Brésil et de la Turquie à propos de l'Iran : les pays émergents ne nous attendent pas, y compris en matière de politique étrangère ! L'Europe veut-elle devenir un sous-continent, ou comme le disent deux analystes que nous citons dans notre document écrit, « une ONG charitable » ? Le service européen pour l'action extérieure est aujourd'hui un enjeu de pouvoir entre le Parlement européen et les États membres. La France soutient pour sa part l'existence d'un service équidistant de la Commission et du Conseil, un service vérit...