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...recteur général de l'INSEE nous faisait observer que les enfants pauvres sont pour la plupart issus de foyers où personne n'a de travail et que ce schéma se perpétue de génération en génération. Alors que vous avez semblé mettre en cause le coût du travail non qualifié, ne vaudrait-il pas mieux prendre en compte le coût du « non-travail » des personnes non qualifiées ? On connaît la part que des prélèvements obligatoires, tels que la TVA, prennent dans le budget des ménages pauvres. Or vous n'avez pas évoqué l'idée, préconisée par certains, d'un impôt négatif. Enfin, l'élargissement des bases ne traduit-il pas un retour au principe énoncé par le regretté Joseph Caillaux : les pauvres ne sont pas riches, mais ils sont nombreux !
L'amendement CF 143 tend lui aussi à porter à 5 % la partie du prélèvement social affectée à l'INPES, mais dans la limite d'un montant de 6 millions d'euros.