14 interventions trouvées.
...e » qui vient d'être employé me choque profondément. Ce que nous voulons, c'est aider la vie sans jamais aliéner ni l'humain ni la dignité, et ces principes sont respectés à la lettre. Je pense, comme le rapporteur, que l'on peut étendre la possibilité de don d'ovocytes aux nullipares, tout en leur proposant de conserver une partie de ces gamètes en vue d'une utilisation ultérieure éventuelle en cas d'infertilité, dans le cadre de l'AMP. Je compléterai cependant l'exposé du rapporteur en observant qu'une femme de 55 ans est infertile, ce qui signifie que l'AMP pourrait lui être ouverte si le droit évolue. Je sais enfin, pour avoir longuement fréquenté les CECOS et continuer de m'y rendre, que même si c'est dans une proportion moindre que pour les ovocytes, il y a bel et bien pénurie de dons ...
Imaginons un directeur d'ARS qui ne serait pas sans arrière-pensées S'il y a carence du service public ce peut malheureusement être le cas parce que l'on diminue les moyens d'un service hospitalier , la carence peut donc être, sinon intentionnelle, du moins favorisée. Et ce serait le même directeur d'ARS qui donnerait l'agrément pour un service privé ? Nous devons avoir une médecine régalienne. La fongibilité asymétrique ne peut s'appliqu...
Je pense au contraire qu'il faut aider la vie sans porter atteinte à la dignité, ce qui sera le cas. Au cours de ma carrière, j'ai été confrontée au cas très différent d'une insémination post mortem, qui m'a semblé pouvoir faire l'objet d'une exception. Dans le cas d'un transfert d'embryon, l'évidence du projet parental est claire. Celui-ci n'a été enrayé que par un accident dramatique de la vie. Prendre la responsabilité de l'interdire serait contraire aux principes de la bioéthique. C'est pou...
Nous ne sommes pas ici pour faire la loi à titre symbolique, mais pour travailler dans le domaine de l'intellect et, si possible, de l'intelligence. Restons-en à la réalité. Les embryons dont il est question sont voués à la destruction, mais un des buts de la recherche est précisément de rendre viables des embryons qui ne le seraient pas spontanément. Je ne comprends pas les réticences de certains : nous sommes pr...
Il est vrai que les greffes d'organe sont rarement effectuées en urgence, mais cela peut arriver, par exemple après un traumatisme subi par une personne ne possédant plus qu'un rein. Si on maintient l'exigence d'un lien stable entre donneur et receveur depuis deux ans, il faut à tout le moins autoriser le juge à accorder, dans certains cas, une dérogation dûment motivée.
Cette disposition ne résout pas le problème des donneurs homosexuels, qui se trouvent de fait exclus du don du sang par les critères de sélection en vigueur, alors même qu'il n'y a plus de raisons médicales pour le justifier...
Il me semble que la pratique médicale suffira à assurer la priorité que vous souhaitez.
Si, au lieu de présumer que tout le monde est donneur, on prenait en compte le choix de chacun, on n'aurait pas en effet à importuner les familles pour s'assurer qu'elles ne s'opposent pas au don, démarche pénible qui, en outre, prend du temps.
« Déroulement » suggère que les difficultés rencontrées lors de la grossesse seraient naturelles ; quant au terme de « poursuite », il est ambigu. Pourquoi ne pas choisir « continuation » ?
Il conviendrait aussi de remplacer « peut » par « doit » car, s'il n'a pas signé le projet de santé, le professionnel associé ponctuellement à des actions de la maison de santé ne pourra pas participer à l'échange de renseignements sur les malades.
Le vocabulaire a son importance : nous ne sommes pas du tout pour la limitation de la liberté d'installation, mais pour la limitation de la surpopulation médicale. Si, comme l'a dit tout à l'heure le ministre, restreindre le nombre de médecins n'a pas engendré d'économies, je suis sûre que la limitation de la surpopulation en fait faire au contraire. Quand on a, par exemple, dix dermatologues dans une même zone, ils tendent à se « sous-spécialiser ...
Je ne comprends pas cette réponse : tous les essais cliniques de phase III opèrent une comparaison avec ce qui est déjà disponible.
Le Plan cancer prévoit d'« améliorer les taux de couverture vaccinale contre le HPV (prévention du cancer du col utérin) des jeunes filles de 14 ans ». Actuellement, deux laboratoires fournissent le vaccin à des prix élevés. Cet amendement vise à les réévaluer à la baisse du fait que le volume de vaccins prescrit est désormais important. Il convient en effet de s'assurer que le prix du vaccin n'empêche pas des jeunes filles dont les parents ne bénéficient pas de complémentaire santé d'y accéder.
Nous ne comprenons pas l'argumentation du rapporteur puisque la Haute Autorité de santé a défini les conditions dans lesquelles les soins de suite peuvent être pratiqués en cabinet de ville. Le fait que nous soyons d'accord de part et d'autre de la Commission va dans le sens de la suppression de l'article 37.