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Interventions sur "mort" de Michel Vaxès


3 interventions trouvées.

...s de s'exprimer pleinement et partout. C'est loin d'être le cas. C'est pourtant à cette exigence qu'il faut impérativement répondre, Le 16 septembre 2008, devant la mission d'évaluation de la loi de 2005, Robert Badinter rappelait que « le droit à la vie est le premier des droits de tout être humain » et « qu'il ne saurait en aucune manière se départir de ce principe ». Il ajoutait : « Donner la mort à autrui parce qu'il la réclame, je n'irai jamais dans cette direction ! » C'est aussi, à mon sens, ce que dit autrement le philosophe Lucien Sève, lorsqu'il écrit : « la libre volonté du sujet ne crée d'obligation éthique pour la collectivité que sous la condition d'être universalisable. » Je partage totalement cette conviction et cette détermination, auxquelles font écho celles de nombreux aut...

...t, ce qui est plus délicat encore, aux malades mentaux. Nous sommes tous ici fondamentalement animés par le même souci du respect de la personne humaine, de sa dignité et de sa liberté et c'est aussi pour cela que je voudrais convaincre qu'il est des libertés liberticides. Dans leur exposé des motifs, nos collègues évoquent le souhait de personnes qui, ignorant Homère, pour qui le sommeil et la mort sont des frères jumeaux, refuseraient d'être plongées dans le coma bien qu'elles jugent insupportables leurs souffrances physiques ou psychiques. Mais faut-il que la loi s'adapte à la diversité des volontés individuelles ? Le prolongement du droit liberté par le droit créance, autrement dit le passage du « droit de » au « droit à » que la société doit satisfaire, participe des avancées de civili...

... vie se mesurera à l'aune des moyens qui seront mobilisés pour satisfaire au devoir humain d'accompagnement, c'est-à-dire pour améliorer l'organisation et la qualité de l'offre de soins palliatifs sur l'ensemble du territoire. Sans ces moyens, l'opinion publique pourrait à nouveau devenir l'otage de l'émotion qui paralyse la raison et le discernement, lequel permet de comprendre que la demande de mort est le plus souvent, de la part du malade, l'ultime moyen d'interpeller son entourage, d'exister aux yeux de l'autre et, par là même, de lui rappeler que, même en fin de vie, reste vivace le désir de vivre un peu encore vivre, c'est-à-dire conserver des relations avec l'autre, ces relations qui nous font personnes humaines. Les très nombreuses auditions qui ont nourri la réflexion de la représ...