5 interventions trouvées.
Vous avez évoqué le « printemps arabe ». Comment le caractériseriez-vous ? L'Algérie pourrait être touchée par ce mouvement, qui est également susceptible d'avoir des répercussions sur l'Union pour la Méditerranée (UPM), dont nous avions accueilli la création comme une bonne nouvelle. L'Algérie a-t-elle le sentiment que l'UPM existe toujours, ou bien votre pays est-il d'avis qu'il faudrait suivre une autre méthode ? On pourrait envi...
...n à la colonisation, et l'on voit que l'Union européenne souhaite un autre rôle que celui du banquier réparant les dégâts commis dans les territoires palestiniens. La Tunisie et l'Égypte sont actuellement plus préoccupées de résoudre leurs problèmes internes que de la cause palestinienne. En Libye, c'est la guerre, et en Syrie, la guerre civile. Dans ce contexte, quel appui attendez-vous des pays arabes dits « modérés » ? L'avenir de la Palestine ne repose-t-il que sur l'Europe et sur une autre partie de la communauté internationale qui n'est pas immédiatement dépendante de l'influence américaine ?
...à la Libye ou, sur le plan intérieur, à la question posée sur l'Islam en France. Il s'agit d'évoquer l'avenir et, pour aujourd'hui, de donner un signe fort d'espoir qui apporte une contribution indispensable au retour à la paix civile en Afrique du Nord ou au Moyen-Orient, tout en consolidant la sécurité des personnes et les espoirs des peuples qui se soulèvent pour obtenir la liberté. Le monde arabe vit une révolution que nous n'imaginions pas il y a encore quelques mois. Le courage des peuples de la rive sud de la Méditerranée, l'avancée démocratique qu'ils réalisent sous nos yeux remettent en cause l'idée que se font certains d'un monde arabe qui serait fermé à la modernité et à la démocratie. Les conséquences politiques et géopolitiques de ce printemps arabe sont évidemment aussi importa...
...lamistes ou à une immigration que l'on nous annonce comme apocalyptique. Mais pour assurer vraiment notre sécurité au-delà de nos armes et de nos policiers, nous devons organiser cette communauté de destin qui est une expression que j'ai eu le bonheur d'entendre dans votre bouche, monsieur le ministre. Sinon, c'est le pire qui est à craindre. Si nous ne construisons pas ensemble, avec ces peuples arabes, notre avenir commun, c'est l'Europe elle-même qui, en tournant le dos au Sud, ne pourra pas se construire. Le Président de la République a redécouvert je le dis avec beaucoup de respect à l'égard du chef de l'État un dossier dont il ne parlait plus, celui de l'Union pour la Méditerranée. Comme Mme Alliot-Marie que j'avais interrogée sur ce point, vous nous répétez que vous croyez encore à ...
...e peut plus porter les mots qui sont chers à l'auteur de l'UPM. Il faut donc lancer une autre idée qui pourrait être je n'ai aucune prétention personnelle sur ce point une sorte de « Conférence sur la sécurité et la coopération en Méditerranée ». C'est du reste un sigle qui a été porté jadis par l'Espagne et l'Italie, mais qui permettrait aujourd'hui d'éviter certaines susceptibilités du côté arabe et certaines timidités du côté européen. Une conférence, c'est un instrument, pas une institution comme l'Union. Cette CSCM pourrait reprendre la démarche suivie pour la naissance de l'Europe. Il y a eu l'Europe des six. Pourquoi ne pas renforcer et donner plus de lisibilité dans un premier temps à la Méditerranée des dix celle des cinq plus cinq ? Il y a eu l'Europe de la CECA. Pourquoi ne pa...