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Interventions sur "producteur" de Michel Raison


29 interventions trouvées.

.... Pouvez-vous déjà nous dire s'il sera concrètement possible d'avancer sur ce sujet au niveau communautaire ? Je souhaiterais également que vous nous fournissiez des explications sur la suppression que vous annoncez du prix après vente, laquelle ne me semble pas ressortir clairement du texte adopté par le Sénat. L'Observatoire des prix et des marges est un instrument très demandé, au niveau des producteurs comme à celui des consommateurs, et même à celui des distributeurs, mais il faut le mettre en oeuvre avec prudence. Pour être véritablement au service de la transparence, il doit être un outil reconnu, et donc irréprochable. Se posera donc inévitablement la question des moyens qui lui seront consacrés et il conviendra d'être vigilant en loi de finances sur les dotations allouées à l'établissemen...

.... Pouvez-vous déjà nous dire s'il sera concrètement possible d'avancer sur ce sujet au niveau communautaire ? Je souhaiterais également que vous nous fournissiez des explications sur la suppression que vous annoncez du prix après vente, laquelle ne me semble pas ressortir clairement du texte adopté par le Sénat. L'Observatoire des prix et des marges est un instrument très demandé, au niveau des producteurs comme à celui des consommateurs, et même à celui des distributeurs, mais il faut le mettre en oeuvre avec prudence. Pour être véritablement au service de la transparence, il doit être un outil reconnu, et donc irréprochable. Se posera donc inévitablement la question des moyens qui lui seront consacrés et il conviendra d'être vigilant en loi de finances sur les dotations allouées à l'établissemen...

...eposait à la fois sur un dispositif de gestion des marchés, avec des mesures de stockage public et privé et des mécanismes de restitution aux exportations et d'aides à la consommation activés en cas de surproduction, et sur un dispositif de prix administré, composé en réalité de trois prix : le prix indicatif, qui correspondait au prix estimé par le Conseil européen comme devant être versé aux producteurs ; le prix d'intervention, un prix de réserve payé à l'occasion de la mise en oeuvre du stockage public ; et le prix de seuil, prix minimum d'exportation. En ignorant complètement les évolutions sur le marché, ce système a fini par entraîner à la fin des années 1970 la constitution de stocks considérables de beurre et de poudre de lait conduisant à la création, en 1984, des quotas laitiers...

Je me réjouis de la passion pour l'agriculture qui s'exprime à travers ces interventions ; il ne s'agit pas seulement d'alimentation, c'est toute une culture qui est remise en cause. M. Antoine Herth, j'adhère à vos remarques, et je partage vos inquiétudes sur les pertes de parts de marché, puisque nous n'atteignons déjà plus nos quotas, avant même la libéralisation du marché. Des producteurs d'autres pays en profiteront. M. François Brottes, je vous ai connu mieux inspiré. Cette résolution ne vient pas trop tard. Elle n'a pas vocation à résoudre tous les problèmes. Elle complète nos travaux sur le bilan de santé de la PAC, pour préparer la suppression des quotas en 2015. Je rappelle que la suppression des quotas a été décidée en 1999. Ne schématisons donc pas, la droite n'est pas c...

...es fluctuations trop importantes. Il y a aussi une réflexion à mener sur les DPU (droits à paiement unique) et sur le fait que les aides restent stables en période de hausse des cours. Le développement de l'assurance contre les aléas climatiques, voire les aléas économiques, peut également apporter un élément de réponse. M. Jean Dionis du Séjour, vous vous inquiétez de la diminution du nombre de producteurs de votre département, qui, proportionnellement, correspond à la diminution du nombre d'agriculteurs au niveau national. L'instauration des quotas impliquait la restructuration des exploitations laitières, qui était nécessaire. Et on reste encore dans une moyenne de production laitière plutôt faible, de l'ordre de 230 000 litres par exploitation. Le drame serait en revanche que cette production n...

...ition d'amendement de notre Président, que M. Brottes me demande de reconsidérer, parce que, comme le montre le rapport de notre collègue sénateur Jean Bizet sur le prix du lait dans l'Union européenne, la tendance à accuser la grande distribution ne résiste pas à l'analyse : son attitude n'est pas la cause de la crise laitière. Il est vrai cependant qu'une très forte pression est exercée sur les producteurs de lait, et au-delà d'eux, sur l'ensemble des producteurs. Pour obtenir l'unanimité de notre commission, j'accepte donc l'amendement du Président Ollier visant à mentionner les distributeurs dans la proposition de résolution.

...roître la compétitivité des agriculteurs. Les centres de gestion peuvent également jouer à cet égard un rôle très utile. Il me paraît assez facile d'expliquer que la contractualisation n'est pas l'intégration. Mais est-elle compatible avec le statut de la coopérative, qui est une forme d'intégration ? Cette discussion devra avoir lieu filière par filière, car les relations commerciales entre les producteurs et les coopératives sont très différentes selon les productions. Ainsi, 95 % des producteurs de céréales sont aujourd'hui adhérents de coopérative et pleinement intégrés. S'agissant enfin des transmissions, il faut avoir à l'esprit que les petites fermes individuelles sont plus vulnérables que les sociétés qui, d'année en année, assurent sans dommage le renouvellement de leurs associés.

... de gestion, et du mode d'organisation de la profession. Votre syndicat essaye d'utiliser au mieux ces outils, mais il y a encore des progrès à faire. Durant tout le processus d'élaboration de la loi, nous devrons être très attentifs aux questions de compatibilité européenne. Le ministre devra notamment prendre son bâton de pèlerin pour que l'Europe nous autorise à améliorer les organisations de producteurs. Par ailleurs, on entend souvent parler d'exploitations « à taille humaine » ou « familiales », mais leur définition reste assez vague. Il nous faudra reparler des formules juridiques les plus susceptibles de favoriser la transmission. A propos du foncier, vous avez évoqué l'idée d'un crédit d'impôt pour les GFA. Je suis très favorable à une réflexion sur ce sujet. Jean Gaubert disait que le cr...

...lié l'origine historique de certaines aides, comme l'aide aux céréales, liée à la chute du cours mondial du blé en 1992. Toutefois certaines productions ont davantage besoin de soutien économique que d'autres. Ainsi, depuis le début de la nouvelle législature, l'attention de l'Assemblée et, en particulier, celle de la sous-commission Agriculture a souvent été appelée sur le faible revenu des producteurs d'ovins. S'il y a unanimité nationale sur un point, c'est bien sur la nécessité d'une redistribution des aides en leur direction. Pour la « prime à l'herbe », se pose néanmoins la question de savoir s'il faut appliquer ou non un principe de dégressivité entre 0,8 et 0,5 UGB par hectare : les ovins ayant tendance à pâturer dans des endroits où personne ne veut aller, les taux de chargement à l'he...