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...nd sauterons-nous le pas ? Pardonnez-moi, mais les inégalités scolaires passent avant les intérêts du tourisme et le confort des parents même s'il faut, bien sûr, emporter l'adhésion du plus grand nombre au projet. La personnalisation des parcours est un dessein passionnant mais délicat à mettre en oeuvre, puisqu'il suppose - à un moment ou à un autre - la présence de plusieurs adultes dans la classe. Le ministère de l'éducation nationale risque donc de nous opposer l'argument du coût. C'est pourtant la seule façon d'éviter la frustration des élèves, qui conduit vite à l'absentéisme phénomène dont la montée inspire des lois très discutables. On ne peut se contenter de petites évolutions successives. C'est d'un véritable changement des priorités dont nous avons besoin et vite !
...oge également, comme l'ont précédemment fait mes collègues, sur le rôle des maternelles : ne sont-elles pas le lieu principal où se joue l'avenir d'un enfant et n'est-ce pas la faute la plus grave de ce gouvernement que de refuser la scolarisation des deux-trois ans ce qui soulève la problématique du service public de la petite enfance ? Enfin, je souhaiterais savoir si le nombre des enfants par classe, qui ne constitue pas, soi-disant, un facteur déterminant, n'en reste pas moins un critère devant être pris en compte dans les établissements où doit être mise en place une personnalisation suffisante des parcours pour sauver des enfants en difficulté. En conclusion, je souhaiterais savoir si vous partagez mon opinion : oui, le système éducatif ne doit pas être immuable, mais en l'occurrence, si...