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Interventions sur "Élysée" de Michel Diefenbacher


7 interventions trouvées.

...ute pourra-t-elle être modérée grâce aux recommandations de la Cour des comptes qui attire l'attention sur l'effectif des délégations, le coût des missions préparatoires et celui des précurseurs. Comment sera-t-il possible, monsieur le ministre, d'instaurer ce que la Cour des comptes appelle un véritable pilotage budgétaire ? Concernant la politique d'achats et la restauration administrative à l'Élysée, la Cour relève des pratiques susceptibles d'être améliorées au fil du temps. Quelles mesures sont-elles prévues pour rationaliser ces dépenses ? Anticipant sur les réponses qui vont nous être apportées, je peux assurer M. le ministre que le groupe UMP votera ces crédits.

Madame la présidente, monsieur le ministre, mes chers collègues, la volonté de transparence manifestée par la Présidence de la République s'agissant de son budget doit-elle être sanctionnée ? Cette question sera vraisemblablement au coeur de nos débats tout à l'heure. Je sais que la mission dont nous examinons les crédits ne se résume pas au budget de l'Élysée, puisque nous examinerons également les budgets d'organismes de contrôle le Conseil constitutionnel, la Haute Cour de Justice, la Cour de justice de la République et les institutions parlementaires. S'agissant de ces institutions, il est assez remarquable qu'aucun débat n'ait eu lieu en commission élargie. Personne, à l'évidence, ne soupçonne le Gouvernement de vouloir limiter les moyens des o...

selon laquelle les moyens de fonctionnement, notamment les moyens en personnel, étaient mis à la disposition de l'Élysée par les différents ministères. Par conséquent, les comptes étaient ceux des différents ministères. Le budget présenté comme étant celui de l'Élysée n'était en réalité qu'une petite partie des dépenses réelles de l'Élysée. Il fallait clarifier la situation, ce qui fut fait à partir de 2007.

C'est donc récent. La conséquence, nous la connaissons. Dès lors que le budget de l'Élysée intègre des dépenses auparavant retracées ailleurs, le montant global a augmenté. Les socialistes auraient pu le constater. Ils ont préféré, à l'époque, choisir la voie de la polémique en dénonçant l'explosion des dépenses de l'Élysée, l'augmentation du train de vie de la présidence de la République. Or ils savaient très bien que ce n'était pas vrai.

Aujourd'hui, il s'agit de faire un pas supplémentaire : mettre sur la table l'ensemble des comptes de l'Élysée. L'intervention de la Cour des comptes Charles de Courson vient de le rappeler est une première.

L'audition du directeur de cabinet du président de la République en commission des finances, où il a répondu à toutes les questions que nous posions, était également une première. Je rappelle que la semaine dernière, en commission élargie, le Gouvernement a également répondu de manière très précise à toutes les questions des parlementaires. Force est donc de constater que jamais la volonté de l'Élysée de jouer la carte de la transparence et de la sincérité n'a été aussi claire. Vous auriez pu constater que le budget de l'Élysée reste stable, que l'Élysée ne s'exonère pas des efforts demandés à toutes les administrations en matière de maîtrise des effectifs, qu'une politique de gestion active du patrimoine de l'Élysée est enfin engagée, qu'il n'y aura désormais plus de travaux sans l'expertise ...

Monsieur le ministre, je tiens à saluer les efforts de transparence et de modération fournis par les plus hautes institutions de l'État, s'agissant de leurs demandes de crédits pour l'année 2010. C'est le cas, notamment, de l'Assemblée nationale et du Sénat. Je partage le point de vue de notre rapporteur spécial selon lequel cette position ne s...