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J'en ai fait l'expérience. Puisque nous en sommes à raconter notre vie, chers collègues, je peux vous assurer que c'est très dur et qu'on est pénalisé par rapport aux autres. J'en reviens à la période d'essai. Dans les magasins dont vous parlez, monsieur Mallié, qui sont ouverts du mardi matin au dimanche soir, les rotations permettent d'éviter que le stagiaire travaille le dimanche. Je connais quelqu'un qui m'est très proche et qui travaille dans la grande distribution. En commençant le lundi matin et en finissant le samedi soir, il ne travaille pas tous les jours, le patron non plus. Lors de la période d'essai qui, au sens du code du travail, ne doit pas servir à pallier des absences de salariés...
C'est pour moi un déchirement de ne pas pouvoir répondre à M. Ollier (Sourires.) Je laisserai de côté la quatrième licence, Jean Gaubert en ayant fort bien parlé tout à l'heure, pour n'évoquer que le travail du dimanche. Je rappelle à M. Ollier, qui m'a mise en cause tout à l'heure, que lors de l'examen de notre texte sur les nouvelles régulations économiques, c'est M. Charié, membre de l'actuelle majorité, qui avait défendu la suppression des marges arrière, et que l'opposition de l'époque avait voté ces dispositions. Malheureusement, le contrôle que nous avions alors envisagé n'a jamais, par la suite, été mis ...
...uadée, revenir sur cette question. La grande distribution prétend par le biais de l'ILEC, l'Institut de liaisons et d'études des industries de consommation que les marges arrière lui permettent de négocier avec les grands producteurs, français et européens : mais les deux tiers des PME n'ont pas la force de le faire ! Assurément, cela posera un problème. J'en viens au débat sur le travail du dimanche. Le dépôt d'un amendement en commission mixte paritaire prive le Parlement de ce débat. Je rappelle à nos collègues de la majorité que certaines personnes gagnent moins de 1 100 euros par mois. Vous venez pourtant de leur annoncer qu'une négociation s'ouvrira bientôt pour permettre le travail du dimanche dans les magasins d'ameublement en votant aujourd'hui cette disposition. Il est évident que...
Je voulais simplement dire que le travail du dimanche doit être considéré comme une question de société.
Les personnes dont je parle sont très angoissées. On nous parle sans cesse de vie de famille, d'équilibre familial. Le Président de la République lui-même s'inquiète pour les enfants seuls après dix-sept heures : que pensera-t-il des enfants seuls le dimanche ? Le travail du dimanche mérite un débat de fond car il remet en cause tous nos fondamentaux. La majorité fait une erreur, et j'espère qu'elle reviendra sur sa position ! (Applaudissements sur les bancs du groupe socialiste, radical, citoyen et divers gauche.)
...oirs à la fin 2002, et, j'ignore pourquoi, il n'en est jamais ressorti, alors qu'il traite de façon très intéressante du système bancaire que représentent les délais de paiement. Nous avons fort à faire sur ce sujet. Nous avons déjà travaillé sur les délais de paiement de l'État et des collectivités territoriales : il est grand temps de parler des PME. Enfin, nous sommes opposés à l'ouverture du dimanche. Nous sommes en train d'assister, dans les centres villes et les villes moyennes, à une expansion des magasins de petit ameublement et de décoration. Trois chambres régionales de commerce et d'industrie ont publié d'excellents documents, qui montrent que ces magasins de qualité tirent vers le haut tout le commerce des petits centres-villes ou de certains quartiers commerciaux. Il s'agit de petite...