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La proposition n° 13 du rapport incite à revaloriser les métiers de la santé scolaire. Avec notre collègue Gérard Gaudron, j'ai travaillé sur ce sujet, dans le cadre d'un rapport du comité d'évaluation et de contrôle des politiques publiques. Il faut déplorer la faiblesse du nombre de médecins et d'infirmières scolaires, relevée par le rapport. Je rappelle par ailleurs qu'un médecin scolaire en début de carrière est moins bien rémunéré qu'un interne. Plus encore que la rémunération, c'est la place de la médecine scolaire qui doit être revue. Plus généralement, j'invite à réfléchir à la mise en place d'un corps de médecins de santé publique dédiés à la prévention.
...ong terme, traduisant selon les cas des ambitions modestes ou plus élevées. La discussion budgétaire, et en particulier la commission élargie qui a examiné le budget de l'enseignement scolaire, a donné lieu à un premier échange avec le ministre de l'Éducation nationale. Celui-ci a indiqué qu'un effort allait être fait à court terme notamment pour améliorer les niveaux de rémunération des jeunes médecins scolaires en début de grille. C'est un effort louable, que nous soutenons et qui doit aboutir rapidement. Cependant, cela ne suffira manifestement pas à régler l'ensemble des problèmes actuels de la médecine scolaire, notamment celui du défi démographique. C'est pourquoi nous avons envisagé des orientations plus ambitieuses et de plus long terme. Avant d'en venir aux recommandations que nous fo...
La rémunération est en effet un vrai problème. Dans les quinze ans qui viennent, 70 % des médecins scolaires partiront en retraite : c'est un véritable défi, qui donne sa force à la proposition de créer un corps interministériel réunissant les médecins de santé publique et les médecins scolaires et peut-être aussi les médecins du travail à plus long terme, bien que le statut de droit privé dont relèvent ces derniers puisse rendre la chose plus difficile. Il est de fait que certaines collec...
Nous sommes reconnaissants à la Cour des recommandations que le Premier président vient de présenter en vue d'améliorer le dispositif de la médecine scolaire. Ces suggestions pourront utilement recevoir l'éclairage du ministre de l'éducation nationale, responsable de cette politique publique, lorsque nous solliciterons son avis avant la remise de notre rapport. Partant du constat d'une incapacité actuelle à hiérarchiser les priorités assignées à la médecine scolaire, la Cour estime qu'une réflexion doit être engagée sur la constitution d'un...
Dans de nombreux territoires, les difficultés d'accès aux soins se multiplient : absence de médecins généralistes dans certains cantons ruraux ou quartiers, engorgement des services d'urgence, délais très importants pour obtenir un rendez-vous chez un spécialiste. Il s'agit d'un droit fondamental qui est bafoué pour nombre de nos concitoyens et d'une situation difficilement acceptable que nous n'avons pas le droit de laisser perdurer. Faut-il vivre dans le sud de la France ou en centre-ville po...
...e en charge des assurés sociaux, quelles que soient leurs conditions sociales et leur localisation géographique dans l'ensemble des quartiers et dans tous les cantons ruraux, même les plus éloignés. Aujourd'hui, c'est un constat partagé par tous et qui est sous les feux de l'actualité. Nous voyons en effet se multiplier les difficultés d'accès aux soins dans bon nombre de territoires. Absence de médecins généralistes, difficulté de la permanence de soins, le soir ou le week-end, engorgement des urgences, délais d'attente inacceptables pour certains spécialistes : la liste est longue des lieux et temps où l'accès à la prise en charge médicale des patients n'est pas assurée dans des conditions au moins satisfaisantes. N'est-ce pas à l'État, qui définit les objectifs de la politique de santé publiq...
Le temps des vaines incantations en la matière est révolu. Face à cette situation de pénurie de l'offre de soins, il y a urgence à trouver des solutions et à définir un schéma d'organisation sanitaire par territoire pour la médecine de premier recours. Devant l'échec des politiques d'incitation en milieu rural, la tentation d'adopter des mesures coercitives est grande. Méfions-nous des solutions simplistes qui doivent tout régler. Certes, nous pouvons obliger tel ou tel jeune professionnel de santé à s'installer dans un quartier prioritaire ou dans un canton rural. Mais, dans le même temps, nous condamnons un ou plusieurs s...