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...x préparatoires de ce projet de loi : « beaucoup de bruit pour pas grand-chose ». Dans la version actuelle du texte, il y a aussi des mesures qui inquiètent. Ainsi, la compétitivité de l'agriculture, via la contractualisation, pierre angulaire de votre projet, repose sur un objectif de prix bas et non sur celui de prix rémunérateurs ; il n'est toujours pas prévu que les contrats garantissent aux producteurs un prix couvrant au moins leurs coûts de production, rémunération du travail comprise. Que dire également du système tendant à imposer la souscription d'assurances privées par les agriculteurs ? Que dire de l'absence de révision de la représentativité syndicale au sein des organisations de producteurs et du statut de l'entrepreneur individuel ? La région Midi-Pyrénées, dont je suis l'élue, est...
Non seulement le texte manque d'une approche régionalisée et territorialisée qu'y a-t-il de commun entre un céréalier de la Beauce et un producteur laitier de l'Aveyron ? , mais il est trop marqué par des logiques productivistes. Plutôt qu'une vision quantitative, c'est une logique plus qualitative qui aurait dû prévaloir, privilégiant l'animation de l'espace rural dans les zones où la productivité est faible. La problématique de la pluralité syndicale ayant déjà été abordée, je reviendrai sur celle de la formation. En effet, alors que tou...
Non seulement le texte manque d'une approche régionalisée et territorialisée qu'y a-t-il de commun entre un céréalier de la Beauce et un producteur laitier de l'Aveyron ? , mais il est trop marqué par des logiques productivistes. Plutôt qu'une vision quantitative, c'est une logique plus qualitative qui aurait dû prévaloir, privilégiant l'animation de l'espace rural dans les zones où la productivité est faible. La problématique de la pluralité syndicale ayant déjà été abordée, je reviendrai sur celle de la formation. En effet, alors que tou...
Je vais à mon tour me faire l'écho de la détresse des producteurs de lait, particulièrement de ceux de l'Aveyron, déjà frappés l'année dernière par une crise sanitaire et dont la situation vire à la catastrophe. Mais, alors que la baisse des prix à la production ne permet pas aux agriculteurs de faire face à leurs charges d'investissement, elle n'est pas répercutée sur le prix à la consommation. À quand une politique plus volontariste de mise en adéquation de ...