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...est proposé aujourd'hui puisque ce texte, discuté en urgence et quasiment sans concertation, j'y reviendrai, a pour but de conforter cette réforme et même d'aller au-delà. Là où nous attendions un grand chantier qui aurait apporté un peu d'espoir à la crise que rencontre actuellement l'école et aux inégalités de plus en plus grandes qu'elle génère, on nous propose la dissolution des missions des IUFM, une possible privatisation de la formation des enseignants, l'abrogation de la formation initiale et continue des maîtres et la suppression de l'alternance pour les stagiaires. À deux mois et demi de l'élection présidentielle, l'UMP est en fait à la manoeuvre pour liquider définitivement la formation des enseignants !
...on des professeurs agrégés, telles qu'elles apparaissaient dans un second arrêté de la même date. De quoi s'agit-il en fait ? Les décisions du Conseil d'État ont pour conséquence de remettre en vigueur les dispositions antérieures, c'est-à-dire contenues dans un arrêté du 19 décembre 2006, qui prévoyait qu'un tiers de temps de service au maximum se fasse en classe pour deux tiers de formation en IUFM. Par ces décisions, le Conseil d'État enjoignait aussi le Gouvernement d'entamer la concertation nécessaire pour régler le problème, en consultant notamment le Conseil supérieur de l'éducation et le Conseil national de l'enseignement supérieur et de la recherche. Mais aujourd'hui, vous avez déposé cette proposition de loi pour contourner cette décision du Conseil d'État et directement modifier ...
...pour sa proximité avec la gauche de l'hémicycle : « Ce que ce texte ne dit pas est plus dangereux que ce qu'il dit. C'est un modèle de non-dit ! On veut cacher le fait qu'il aurait fallu maintenir les 16 000 postes d'enseignants stagiaires pour assurer la formation professionnelle. On les a supprimés et on se contorsionne pour trouver des compensations ! En outre, le Gouvernement voulait tuer les IUFM. Un bon IUFM est un IUFM mort, comme aurait dit le général Custer s'il avait été ministre de l'éducation nationale. Il bouge encore : il garde un petit rôle. Mais tout est fait pour préparer la disparition des anciennes écoles normales et la suppression de toute formation professionnelle des futurs enseignants. Ce n'est pas admissible ! C'est plus qu'une erreur, c'est une faute ». Tout ce qui ac...
L'article 1er retire aux IUFM la responsabilité de former les maîtres, pour la confier aux établissements d'enseignement supérieur, « notamment » aux universités. Nous estimons qu'il s'agit d'un prétexte à la dissolution pure et simple des IUFM, et surtout de leur rôle de formation pédagogique et pratique. Nous contestons aussi l'utilisation de l'adverbe « notamment ». Vous nous expliquez que nous n'avons pas bien compris, m...
..., vous le savez, est appelée « formation continuée », terme qui a été inventé pour supprimer la formation initiale présente dans la loi. La suppression du mot « initiale » entérine donc celle de la formation pendant l'année de fonctionnaire stagiaire telle qu'elle existait auparavant, et la suppression du terme « continue » permet de globaliser l'ensemble des formations et affaiblit le rôle de l'IUFM dans les formations initiale et continue. La suppression des IUFM, qui est encore confirmée dans l'article 2, annule toute possibilité de penser la formation de la maternelle jusqu'à l'université. Comment penser aujourd'hui que le métier d'enseignant peut se priver de la formation continue à l'heure de l'explosion des connaissances que nous vivons depuis plusieurs années ? C'est ce qui motive n...
Cet article supprime l'obligation de formation après le recrutement et fait très clairement disparaître les IUFM du champ des possibles formateurs. Il ne prévoit aucune obligation de formation, après le concours, des professeurs qui enseignent des disciplines technologiques. En effet, il est clairement mentionné que, pour ces enseignants, seule l'obligation de stages en milieu professionnel est maintenue, ce qui va, bien sûr, dans le sens de l'affaiblissement de toute formation professionnelle, donc de l'éc...
...ne soirée, mais vous avez une fois de plus omis d'entendre le premier syndicat de l'enseignement supérieur ! Vous vous êtes mis à dos toute la communauté éducative, au sein de laquelle, selon une dépêche récente, votre texte a suscité un véritable « tollé ». Nous reviendrons sur le fond lors de l'examen des articles. D'ores et déjà, nous nous opposons résolument à la dissolution des missions des IUFM ; à la possibilité de privatiser la formation des enseignants ; au remplacement du cahier des charges régissant la formation des maîtres par un simple référentiel même si vous nous proposez aujourd'hui un amendement sur ce point, ce qui prouve votre hâte. Enfin, nous refusons l'abrogation des références à la formation théorique et pratique, à la formation initiale et continue car, je le répèt...
L'article 1er retire aux IUFM la responsabilité de la formation des maîtres pour la confier aux seules universités. Bref, il ne s'agit rien moins que de supprimer les IUFM, l'adverbe « notamment » ouvrant, de surcroît, la possibilité de confier cette formation à des organismes extérieurs, et pourquoi pas privés. Je rappelle d'ailleurs que des établissements privés se sont déjà spécialisés dans la formation théorique des maît...
Nous souhaitons, nous aussi, la suppression de cet article qui signe la disparition des IUFM dont vous aviez déjà entamé le démantèlement du champ des formateurs. Nous voulons également voir maintenue l'obligation de formation, après le recrutement, des enseignants des établissements d'enseignement technologique.