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Interventions sur "quartier" de Marc Goua


8 interventions trouvées.

... : « Qui veut noyer son chien l'accuse de la rage », « Haro sur l'État », « Haro sur l'administration », et presque « Vive la Grèce » ! Ne faut-il pas se limiter dans la provocation ? Qui peut mieux que l'État assurer la péréquation ainsi que la protection des plus faibles ? Oui à la concentration, comme nous l'a proposé notre collègue Goulard. Mais non à la diminution des fonds. Les besoins des quartiers en faveur de l'emploi, des jeunes et des budgets des associations sont énormes. Personne ne nie que le contexte soit difficile. Contrairement à l'an dernier, où j'avais protesté contre la baisse des crédits, je donne aujourd'hui un satisfecit pour le maintien de l'enveloppe destinée à la politique de la ville, même si la répartition entre villes a pu évoluer. Monsieur le ministre, chaque année...

Précisément, cela a aussi des retombées sur les associations. La politique de la ville poursuit un objectif : assurer la cohésion sociale territoriale et nationale pour l'ensemble des Français. Ainsi, depuis bientôt quarante ans, les gouvernements successifs ont tenté de lutter contre la ségrégation et la paupérisation des quartiers les plus défavorisés. Cependant, les résultats ne sont pas à la hauteur des espérances, et les inégalités continuent de marginaliser chaque jour ces territoires et leurs habitants. Dans ces quartiers, où vivent aujourd'hui plus de 5 millions de personnes, 33 % des habitants et 50 % des mineurs vivent sous le seuil de pauvreté. Cette situation intolérable ne peut perdurer. Peut-on conclure pour ...

... remise au Parlement d'un rapport gouvernemental qui s'attache à préciser la notion de territoires prioritaires. Nous souhaitons également rétablir la possibilité de financements croisés entre collectivités c'est l'objet de l'article 6 , qui a été supprimée par la réforme des collectivités territoriales. De manière générale, toute action conduite dans le cadre de la politique des villes et des quartiers en difficulté ouvrirait droit à un appel éventuel aux cofinancements. La rénovation urbaine est nécessaire, mais elle n'est pas suffisante. Les investissements réalisés au niveau national ne seront en effet efficaces et porteurs d'avenir que si les questions sociales au sens large y sont mieux traitées qu'aujourd'hui. C'est dans cette optique que nous proposons, à l'article 7, la fusion de l'AN...

... de dégager 1,5 milliard d'euros supplémentaires. Cet article permet de réaffirmer le rôle de l'État, dont une des fonctions régaliennes est de garantir de la solidarité entre nos concitoyens. Mes chers collègues, vous le constatez, cette proposition de loi permettrait de nous doter, en matière de gouvernance et de péréquation, des outils et des fonds nécessaires à une ambition nouvelle pour nos quartiers et villes défavorisés. (Applaudissements sur les bancs du groupe SRC.)

...ricourt, commune de 11 000 habitants dont M. Villaumé est maire, sa dotation CUCS de l'année 2011 connaît une diminution de 54 % par rapport à 2010. Un malheur n'arrivant jamais seul, les contrats aidés ont enregistré une baisse importante en nombre, de 25 % environ, et en pourcentage de prise en charge par l'État puisque celle-ci redescend à 60 %, alors que le taux de chômage est double dans ces quartiers. Quelles mesures comptez-vous donc prendre, monsieur le ministre, pour que l'État mobilise des crédits de droit commun afin de compenser les insuffisances des sommes consacrées à la politique de la ville ? Par ailleurs, dans cette période où les finances sont contraintes, ce que nous pouvons comprendre, nous avons une inquiétude quant au niveau auquel va se faire la péréquation. Alors que le m...

François Pupponi a fait état des réussites de l'ANRU : dans ma ville, j'ai pratiquement terminé et c'en est effectivement une. Reste que nous sommes dans la période de tous les dangers, à cause de la crise : contrairement à ce que vous indiquez, le chômage qui avait plutôt moins progressé est plutôt en train de s'accélérer dans les quartiers difficiles c'est en tout cas ce que je constate chez moi. Par ailleurs, il ne faudrait pas que, après avoir mis beaucoup d'argent dans la rénovation urbaine, on en sorte brutalement alors que nous sommes encore en convalescence et qu'il faut maintenir un niveau des aides élevé.

...on de logements sociaux, de 10 % pour le PLAI et de 20 %, pour le PLUS. Cela entraînera des difficultés supplémentaires pour les bailleurs sociaux, dont vous aurez, par ailleurs, siphonné les fonds propres, et pour les locataires, qui subiront une nouvelle hausse de leur loyer. Parallèlement, le nombre de contrats aidés pour favoriser l'emploi et l'insertion, notamment l'insertion des jeunes des quartiers, diminuera de 25 % en 2011. Les crédits destinés à la réussite éducative seront amputés de 7 millions d'euros et le budget de l'ACSE vous l'avez indiqué tout à l'heure, madame la secrétaire d'État baissera de 12 %. Tous ces signaux concordants vont dans le sens d'un abandon délibéré du soutien aux quartiers défavorisés. Madame la secrétaire d'État, monsieur le secrétaire d'État, est-ce la ...

...teurs du 1 % logement ne connaissent pas le mode d'emploi du pass-foncier collectif dont les décrets viennent enfin d'être publiés , ce qui les empêche de commencer les constructions. En ce qui concerne la dotation de solidarité urbaine, j'appelle votre attention sur la nécessité de concentrer nos efforts sur les zones les plus en difficulté. Le chômage des jeunes est en forte hausse dans les quartiers, avec les risques que cela comporte d'une explosion sociale, qui serait beaucoup plus grave que celle que nous avons connue en 2005. Pour l'exercice 2010, il est indispensable de concentrer la DSU sur les villes qui en ont le plus besoin, car certaines villes qui la perçoivent pourraient fort bien s'en passer.