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...dre des choses, si on en appelle à leur responsabilité, est que ce soient eux qui décident comment et dans quelles conditions ils compensent ces pertes. J'ajoute que le capital de ce groupe n'est pas diffus ; il est concentré pour 62 % entre les mains des sociétaires, et il serait étonnant que 62 % du capital ne soient représentés que par une minorité au sein du conseil de surveillance. C'est un nouvel argument en faveur de la simplicité de l'amendement de M. Baert, selon lequel les sociétaires sont majoritaires. Pourquoi a-t-il fallu, dans ces conditions, que le Gouvernement propose un autre amendement ? S'il ne s'agit pas d'une entourloupe, il s'agit à tout le moins d'une habilité à laquelle nous ne sommes pas obligés de nous laisser prendre. Le Gouvernement, dans sa grande compréhension à ...
...tir, dans un second temps, les actifs douteux de Natixis. J'ignore, comme mon collègue Charles de Courson, si les pertes seront à la hauteur des sommes cantonnées. Même si cela est peu probable, nous ne pouvons savoir quelle sera leur ampleur. Tel est le péché originel qui entache la constitution de ce groupe coopératif, péché originel dont on peut craindre qu'il ne compromette l'avenir de cette nouvelle entité. C'est une question essentielle que le débat n'a pas permis de trancher. J'ajoute qu'il serait bon que les pouvoirs publics mettent davantage d'empressement à lever d'autres incertitudes pesant sur l'avenir du groupe ; je veux parler de la situation judiciaire de M. Pérol. Des perquisitions ont eu lieu tout au long de la journée dans les instances concernées. Nous savons qu'une enquête ...
...testent, par solidarité à l'égard du Président. Reste qu'il n'est pas de bonne méthode de décréter l'urgence sur la quasi-totalité des textes. Cela revient, que cela vous plaise ou non, à déposséder la représentation nationale de ce qui est son rôle, qui est d'abord d'avoir le dernier mot. Cette désinvolture s'explique d'autant moins en l'espèce que rien ne justifie l'urgence pour la création du nouvel organe central alors qu'il en irait tout autrement s'il s'était agi de l'essentiel, c'est-à-dire de Natixis, car la vraie question, qui ne cessera d'être posée à l'occasion de ce débat, c'est naturellement la gouvernance de cette filiale. Personne aujourd'hui ne sait à quel point Natixis est de fait contaminée par une série d'actifs douteux, et les avoir cantonnés dans une seule ligne, pour la g...
...er, chers collègues, mais il s'agit d'une question de principe : il me semble que, lorsqu'un parlementaire pose une question à un ministre, il doit pouvoir obtenir une réponse. En outre, la question n'est nullement inopportune : la rémunération des dirigeants pose aujourd'hui problème. Des engagements forts ont été pris par le Président de la République et par vous-même, madame Lagarde. Quelles nouvelles qualités ont-elles donc été découvertes chez M. Gadonneix ? Qu'a-t-il fait l'année dernière, justifiant cette augmentation ?