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Chacun convient que la solution en Afghanistan n'a jamais pu être militaire et ne peut être que politique. De ce point de vue, certains rendez-vous ont été manqués, comme en 2008 ou encore en mai dernier après l'élimination de Ben Laden, alors même que les activités terroristes d'Al Qaida avaient été à l'origine de notre intervention dans le pays. Le ministre d'État a bien posé le cadre politique de notre action. Pourquoi ne pas avoir accélér...
Chacun convient que la solution en Afghanistan n'a jamais pu être militaire et ne peut être que politique. De ce point de vue, certains rendez-vous ont été manqués, comme en 2008 ou encore en mai dernier après l'élimination de Ben Laden, alors même que les activités terroristes d'Al Qaida avaient été à l'origine de notre intervention dans le pays. Le ministre d'État a bien posé le cadre politique de notre action. Pourquoi ne pas avoir accélér...
Je ferai un constat simple : ni la France ni l'Europe n'ont été conviées aux pourparlers de paix entre Israéliens et Palestiniens ; mais en Afghanistan, les troupes françaises et européennes sont bien utiles. Il y a donc deux poids, deux mesures, et l'on a parfois le sentiment de jouer le rôle de supplétifs, d'autant que le mirage de l'OTAN s'est dissipé, la réintégration de la France n'ayant pas modifié la donne. Quand préparerons-nous les conditions d'un retrait d'Afghanistan ? La France peut le décider seule ; mais pourquoi pas une initiativ...
...eillons à éviter toute « guerre des civilisations ». Cela étant, si les choses étaient si simples, il suffirait de faire venir une masse de coopérants civils auxquels on demanderait de se mettre à la tâche, au lieu que, paradoxalement, il revienne à des militaires de faire le travail de civils. Que l'on cesse donc de vouloir nous faire prendre des vessies pour des lanternes ! Nous devons sortir d'Afghanistan le plus dignement possible, en laissant le peuple afghan disposer de lui-même. Nous avions un mandat des Nations unies. Pourquoi, étant donné ces dérives, ne pas suivre la proposition du parti socialiste et demander à l'ONU de redéfinir ce mandat ? C'est à elle qu'il revient de le faire et non à l'OTAN.