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On peut multiplier les efforts diplomatiques pendant des siècles, ils resteront vains si la volonté politique manque ou si l'évolution des rapports de forces ne permet pas qu'ils aboutissent. L'Autorité palestinienne ayant, à très juste titre, abandonné la lutte armée, il faut passer à autre chose. On sait qu'aux frontières d'Israël des foules palestiniennes tentent de franchir les barrages. Appelez-vous de vos voeux un mouvement semblable en Cisjordanie, qui rendrait la situation intenable pour Israël et qui serait la seule manière de faire que les choses avancent ? Soutiendriez-vous des manifestations pacifiques de la jeunesse palestinienne ?
Je vous confirme, monsieur l'ambassadeur, que des liens affectifs unissent la France à Israël. Le jeune militant que j'étais à vingt ans est allé travailler dans un kibboutz car c'était pour lui le seul endroit du monde qui expérimentait le socialisme réel.
Depuis, il s'est passé beaucoup de choses, surtout en Israël, et je considère que le gouvernement israélien ne veut pas du processus de paix.
...e sa population qui subit à la fois la misère et l'humiliation est insupportable. Dans de telles conditions, il y en aura toujours qui seront convaincus que la résistance armée est plus efficace que la négociation ; il en sera ainsi tant qu'il n'y aura pas de processus de paix et, même s'ils sont encore trop nombreux, je m'étonne qu'ils soient si peu. Une question de fond : y a-t-il quelqu'un en Israël pour penser que l'avenir soit dans l'apartheid ? Une remarque de forme : je souhaite qu'il y ait entre nous un vrai dialogue, où chacun écoute l'autre.
Monsieur le ministre, vous avez dit qu'Israël était la « petite France » du Moyen-Orient. Permettez-moi, à titre provisoire, de vous refuser cette appellation. J'appartiens à une génération qui a beaucoup aimé Israël, qui a approuvé le vote de la France à l'ONU en faveur de la reconnaissance de cet État en 1947, qui se souvient de l'Exodus, qui a admiré Golda Meir, Ben Gourion, les kibboutzim et les fleurs poussant dans le désert. Par contra...
...ésire conserver le sien, ce qui est son droit, il ne pourra s'agir que d'un pays d'apartheid. Monsieur l'ambassadeur, comment sortirez-vous de ce dilemme ? Au mois de juin prochain le traité de non-prolifération nucléaire (TNP) doit être renégocié. Or ce traité ne sera crédible qu'à partir du moment où tous les acteurs nucléaires militaires seront parties prenantes du débat. Il est donc temps qu'Israël déclare officiellement la détention de son armement nucléaire, qui ne fait aucun doute. Ce sera alors l'occasion d'une grande négociation internationale et les États pourront évoquer de manière enfin crédible la gestion des matières fissiles au plan mondial, puisque aucun ne pourra plus prétendre qu'il y a, en matière de nucléaire militaire, deux poids deux mesures.
L'État d'Israël tient sa légitimité de l'histoire, en particulier celle du XXe siècle chacun sait à quoi je fais allusion. Mais cette légitimité n'autorise pas tout, notamment l'occupation des territoires palestiniens. Quant aux qualificatifs que l'on peut appliquer aux uns et aux autres, ils n'apportent rien. Les poseurs de bombes de l'Irgoun étaient des résistants et pas des terroristes. Ils défendaient le ...
a approuvé la définition donnée par la ministre de deux Etats nations, qui lui semble être la base de toute discussion. Il s'est en revanche déclaré en désaccord avec la ministre sur le fait que l'Iran serait une menace pour Israël, quels que soient les propos absolument scandaleux tenus par le président iranien. Agiter cette menace masque en réalité les vrais problèmes. Puis, constatant qu'Israël avait refusé de discuter avec Yasser Arafat, suffisamment peu crédible aux yeux du gouvernement israélien, puis que les pourparlers n'avaient pas été davantage possibles avec M. Abou Mazen et qu'enfin Israël rejetait tout contact ...