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Les souffrances du peuple israélien sont bien réelles, mais Gaza est encerclée, assiégée, et le sort de sa population qui subit à la fois la misère et l'humiliation est insupportable. Dans de telles conditions, il y en aura toujours qui seront convaincus que la résistance armée est plus efficace que la négociation ; il en sera ainsi tant qu'il n'y aura pas de processus de paix et, même s'ils sont encore trop nombreux, je m'étonne qu'ils soient si peu. Une que...
...es kibboutzim et les fleurs poussant dans le désert. Par contraste, la jeunesse d'aujourd'hui ne connaît Israël que comme une puissance occupante dans les territoires palestiniens, qui multiplie les contrôles humiliants aux points de contrôle. J'étais il y a trois semaines à Hébron où j'ai vu tant de rues fermées de façon abusive ; la situation y est intolérable. On pourrait dire la même chose de Gaza, totalement encerclée. Il y a là une terrible disproportion. Songez qu'en l'espace de dix ans, les tirs de roquettes depuis ce territoire ont causé une dizaine de morts israéliens, tandis que les actions militaires d'Israël ont fait 2 500 à 3 000 victimes gazaouies ! Nous souhaitons tous que la paix revienne et que revienne avec elle le désir d'aller en Israël ; ce n'est pas le cas aujourd'hui. À...
... américain. Des choses ont été faites, mais sur un certain nombre de dossiers j'ai trouvé la France un peu à la remorque des Etats-Unis de M. Bush. C'est le cas au Proche-Orient, où j'ai regretté que la démarche se concentre sur la demande d'un cessez-le-feu, sans propositions constructives à long terme ; j'ai regretté notamment que nous ne considérions pas encore ceux qui gouvernent la bande de Gaza comme des interlocuteurs parmi les autres. C'est aussi le cas au sujet de l'Iran, dossier sur lequel la France s'est montrée plus « bushiste » que Bush. Il est temps de discuter avec ce grand pays et M. Obama va le faire. La politique française va-t-elle anticiper les prochains virages américains, ou allons-nous, une fois de plus, accuser du retard ?
...nt l'occupation des territoires palestiniens. Quant aux qualificatifs que l'on peut appliquer aux uns et aux autres, ils n'apportent rien. Les poseurs de bombes de l'Irgoun étaient des résistants et pas des terroristes. Ils défendaient le droit à avoir un pays et à y vivre en paix et en sécurité. Pour beaucoup, la distinction entre les violences n'est pas évidente. Cette offensive terrestre sur Gaza ne pourra pas durer très au-delà de l'installation de M. Obama à la Maison Blanche sauf à lui faire essuyer un camouflet, ce qu'Israël ne peut se permettre. Cela signifie qu'il reste dix jours, délai au cours duquel Israël ne pourra tuer tous les responsables du Hamas et détruire toutes les roquettes cachées. Le retrait d'Israël de la bande de Gaza sera donc considéré comme un échec politique et ...
...élu, il a estimé que pour donner une chance à la paix, il fallait savoir parler à ses adversaires, comme les Etats-Unis l'avaient fait en leur temps avec le Vietminh. En reportant sans cesse les échéances, le gouvernement israélien pourrait donner l'impression dans l'opinion internationale, et en particulier dans l'opinion française de ne pas réellement vouloir la paix. Maintenir ce ghetto de Gaza sous une telle pression facilite le travail des extrémistes. Réagissant à cette intervention, la Ministre a demandé à M. Jean-Michel Boucheron s'il pensait vraiment que l'Iran n'était pas une menace pour Israël, ce à quoi ce dernier a répondu qu'il confirmait son propos.